Condamnation de Christophe Gleizes : à droite comme à gauche, les élus français se mobilisent pour demander sa libération
Quelques heures après l'annonce de la condamnation de Christophe Gleizes à 7 ans de prison en Algérie, le paysage politique français se scandalisent de cette décision. À droite comme à gauche, de nombreux élus se mobilisent pour dénoncer une condamnation "scandaleuse" et appeler à sa libération.
La condamnation en appel du journaliste sportif Christophe Gleizes à 7 ans de prison en Algérie ne laisse pas sans voix la classe politique française. À droite comme à gauche, les élus réclament sa libération, à commencer par Bruno Retailleau.
"Nous ne l’abandonnerons pas"
L’ancien ministre de l’Intérieur, qui réclamait à l'époque, lorsqu'il était encore à place Beauvau, un bras de fer avec Alger dénonce "une profonde injustice". "Nous ne l’abandonnerons pas", ajoute le patron des Républicains.
Message que partage David Lisnard, le maire de Cannes, qui en appelle à l’Allemagne pour faciliter les négociations, comme pour Boualem Sansal.
Il ne faut "pas oublier un jour de rétablir un rapport équilibré et respectueux entre nos deux pays" ajoute le président de l’association des maires de France.
La gauche monte au front
Mais à gauche aussi, la condamnation de Christophe Gleizes fait réagir. "Sa libération est une urgence" plaide l’eurodéputée Manon Aubry, rare élue de la France Insoumise à réagir.
Une libération réclamée également par Olivier Faure au PS, tandis que chez les écologistes, Marine Tondelier évoque une condamnation "aussi scandaleuse qu’incompréhensible".
Au gouvernement, les réactions sont beaucoup moins nombreuses, un silence qui pourrait s’expliquer par les tentatives en coulisses d’obtenir une grâce de la part de l’Algérie.