Affaire Benalla : Christophe Castaner doit s'expliquer sur le rôle de Vincent Crase

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William Galibert, édité par Grégoire Duhourcau , modifié à
Mardi, c'est au tour de Christophe Castaner d'être entendu par la commission d'enquête du Sénat dans le cadre de l'affaire Benalla. Le patron de LREM doit expliquer ce que faisait l'un de ses employés aux côtés d'Alexandre Benalla lors des incidents du 1er-Mai.

L'entourage du chef de l'Etat continue de passer sur le grill mardi, lors d'une nouvelle journée d'auditions au Sénat dans le cadre de l'affaire Benalla. Après Jean-Marie Girier, l'ancien directeur de campagne d'Emmanuel Macron lundi,  place cette fois à Christophe Castaner, proche parmi les proches.

Entendu comme patron de LREM. C'est donc un intime du président qui va prêter serment devant les Sénateurs : le fidèle lieutenant, Christophe Castaner, le gouailleur, l'élu du Sud-Est, pilier de la campagne d'Emmanuel Macron. Pilier aussi du gouvernement, mais c'est bien comme patron de La République en marche! qu'il a été convoqué. Il va devoir s'expliquer sur le rôle de Vincent Crase.

Que faisait un employé de LREM au cœur des incidents ? Crase, ancien employé de l'Élysée et employé de LREM, est aussi le compère d'Alexandre Benalla. On l'aperçoit, lui aussi, jouer au policier sur ces fameuses images des manifestations du 1er-Mai. La question est simple : "Que faisait donc l'un de vos employés au cœur de ces incidents ?" Christophe Castaner devra y répondre et il arrive dans une position inconfortable.

Plus serein au Sénat qu'à l'Assemblée. Sa double casquette lui a été reprochée. Chef de parti et secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, l'opposition l'a accusé de se cacher à la buvette de l'Assemblée quand ça chauffait dans l'hémicycle. Là, c'est le Sénat qui l'attend. Beaucoup moins foire d'empoigne et beaucoup plus de courtoisie, de quoi aborder un peu plus sereinement cette matinée.