«J'ai fait un tatouage avec le signe de l'infini et son nom» : en dédicaces dans son fief de Neuilly, Nicolas Sarkozy a attiré une foule d'admirateurs
L'ancien président de la République était en séance de dédicace de son livre, "Le journal d'un prisonnier", où il raconte ses trois semaines vécues à la prison de la Santé. Réunis en grands nombres, ses partisans de tout âge n'ont pas manqué de témoigner le sentiment d'injustice qu'ils ont ressenti lors de son incarcération.
Une file d'attente interminable qui s'étire devant la librairie Lamartine de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) depuis ce matin. En cause, la venue de Nicolas Sarkozy, venu dédicacer son nouveau livre, Le journal d'un prisonnier, où il raconte ses semaines passées à la prison de la Santé.
Pour rappel, le chef de l'État a été condamné à une peine de cinq ans de prison ferme dans l'affaire dite des "fonds libyens".
Et les admirateurs de l'ancien président sont venus en grand nombre pour le soutenir. Isabelle, arrivée à 5h30 du matin, est allée jusqu'à le graver dans sa chair, sur son poignet. "Il y a trois semaines, j'ai fait quelque chose de particulier, un tatouage. C'est le signe de l'infini avec le nom Sarkozy", témoigne-t-elle.
Partager un sentiment d'injustice
La séance de dédicace commence, et les partisans de Nicolas Sarkozy défilent les uns après les autres, comme Ryan, 15 ans, qui rêve de faire de la politique. "Je regardais une interview de lui, hier, qui disait que quand il y a une opportunité qui se présente, il faut jeter dessus comme un affamé. Il n'y aura pas deux des fois où je vais voir Nicolas Sarkozy. Donc hier, j'ai écrit une lettre et je lui ai donné, j'espère qu'il y aura suite", raconte-t-il.
Ou encore Grégory, ancien employé municipal à Neuilly-sur-Seine, qui tenait à revoir celui qui fut maire de la ville pendant 19 ans. "C'est une personnalité singulière dont le passage a laissé de très bons souvenirs et tout le monde a été imprégné de son histoire. Jusqu'à la dernière minute, on ne croyait pas qu'il allait être incarcéré. Ça a été quelque chose de fort et je suis très content qu'aujourd'hui, il en soit sorti."
Un sentiment d'injustice largement partagé par toutes les personnes venues voir l'ancien chef de l'État.