Nathalie Boy de la Tour, présidente de la Ligue de football professionnelle (LFP), a été nommée en novembre à ce poste. 0:47
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Invitée vendredi sur Europe 1, Nathalie Boy de la Tour, présidente de la Ligue de football professionnel (LFP), a assuré avoir trouver sa place dans le monde du football.
INTERVIEW

Depuis novembre, elle est la première femme à diriger le foot professionnel en France. Pour autant, Nathalie Boy de la Tour, présidente de la Ligue de football professionnel (LFP), nommée pour quatre ans, assure ne pas avoir eu de mal à se faire une place dans cet univers hyper masculin. "Cela faisait quinze ans que j’œuvrais déjà dans le football. J'ai commencé par faire du conseil en management et j'ai lancé un salon du football, c'est comme ça que je suis arrivée dans ce milieu", rappelle-t-elle. "Ce n'est pas l'univers machiste ou misogyne que l'on peut l'imaginer. C'est un univers de pouvoir. Et comme dans tout lieu de pouvoir, il y a des ego qu'il faut savoir gérer", ajoute Nathalie Boy de la Tour vendredi sur Europe 1.

L'arbitrage vidéo, chantier prioritaire. Le premier chantier que souhaite mener Nathalie Boy de la Tour en tant que présidente est celui de l'arbitrage vidéo. Il a été testé mardi lors du match amical entre la France et l'Espagne et a fait débat. "L'arbitrage vidéo est extrêmement important car nous souhaitons améliorer sans cesse notre spectacle. Cela nous semble essentiel car il ramène une certaine équité et une justice sportive comme on a pu le constater mardi dernier. J'étais au Stade de France. Nous avons pu voir combien l'arbitrage vidéo était une avancée pour l'arbitre. C'est le sens de l'histoire également. L'arbitrage vidéo est souhaité par plus de 90 % de nos fans", précise-t-elle.

Cette nouvelle pratique pourrait être mise en oeuvre dès 2018 pour certains matches de la Coupe de la Ligue : "C'est nouveau, donc il faut laisser le temps aux arbitres, aux joueurs et au public de faire avec. Pour l'heure, nous sommes en phase de test."

Une Coupe en trop ? La présidente de la LFP a également balayé les critiques à l'égard de la Coupe de Ligue, créée en France en 1994. Certains observateurs remettent régulièrement en doute l'existence de cette Coupe, arguant qu'il existe déjà la Coupe de France, plus ancienne et plus prestigieuse. "Il y a la place pour deux Coupes", assure pourtant Nathalie Boy de la Tour. "Les joueurs l'attendent et nos partenaires aussi. C'est une entreprise qui marche très bien". Samedi, la finale de la Coupe de la Ligue opposera Monaco au PSG, au Parc OL, à Lyon.