La France éliminée de l'Euro féminin de football : "C'est difficile à accepter, on aurait mérité mieux"

Olivier Echouafni
Olivier Echouafni © TOBIAS SCHWARZ / AFP
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G.S. avec AFP
La défaite est amère pour les Bleues, qui s'incline en quarts face à l'Angleterre. Les regards sont désormais tournés vers 2019. 

La défaite est amère, tant la victoire semblait possible. "Ce n'est pas réellement une déception, il y a un peu de frustration. C'est difficile à accepter, on aurait mérité mieux (...). Je suis surtout déçu par la qualité de jeu de nos adversaires", a réagi à chaud le sélectionneur de l'équipe de France féminine, Olivier Echouafni, sur Eurosport, après la défaite (1-0) dimanche contre l'Angleterre en quart de finale de l'Euro. "Je suis vraiment déçu pour mon groupe, elles ont beaucoup donné, fait beaucoup de sacrifice", a-t-il ajouté.

"On n'a pas à rougir". "C'est difficile, on espérait faire mieux et je pense qu'on aurait pu faire mieux. Malheureusement, elles nous mettent un but et on n'arrive pas à revenir", a renchéri sur France 3 Camille Abily, milieu de terrain de l'équipe de France. Celle qui prend dimanche soir sa retraite internationale ne cache pas sa déception : "Au final il n'y a pas de titre et c'est ça que j'aurais aimé pouvoir apporter à la France avec ma génération, mais malheureusement ça ne sera pas le cas. J'espère que les plus jeunes le feront".

Pour Amandine Henry, milieu de terrain de l'équipe de France citée, elle, par l'AFP, les Bleues n'ont toutefois pas à rougir : "Sur le match, on n'a pas à rougir de notre performance. On a eu des occasions en fin de match, je pense que cette équipe anglaise n'était pas si sereine que cela par rapport à ce qu'elles pouvaient dire dans les médias. Il y avait deux grandes équipes ce soir mais malheureusement on s'incline. [La 3e élimination consécutive en quarts], je ne pense pas que ce soit un blocage mental. Il nous manquait pas grand-chose. On ne désespère pas, on va travailler et relever la tête", analyse-t-elle.

"On va essayer de bâtir". "C'est rageant, c'est frustrant, c'est même énervant à la fin", lâche quant à elle Wendie Renard, défenseure et capitaine, qui était suspendue pour ce match. Inquiétant, aussi, à deux ans du Mondial-2019, organisé en France. Mais pas de quoi désespérer non plus, assure Wendie Renard : "La plupart des filles du groupe sont assez jeunes, on va essayer de bâtir sur ça et préparer 2019 (la Coupe du monde, ndlr) du mieux possible. Ce sera chez nous, j'espère qu'on aura quelque chose à faire. Mais ce soir, c'est rageant."

Olivier Echouafni se tourne lui aussi vers 2019, sans évoquer son propre avenir. "Laissez-nous digérer un peu tout cela. [...] Oui, il y a de la déception. L'aventure s'arrête au niveau de l'Euro, mais il y déjà une préparation qui doit se faire en prévision de la Coupe du monde", commente-t-il simplement. Et de conclure : "Le haut niveau c'est ça, on apprend".