De nombreux vacanciers préfèrent opter pour un séjour en France. 1:50
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Carole Ferry édité par Léa Leostic
Avec la menace toujours présente du Covid-19, les réservations pour les vacances d’été font le plein en France. A l’étranger, la Grèce et l’Espagne, avec les îles Baléares et les Canaries, sont les destinations privilégiées par les Français. Les croisières sont également prisées par les touristes, avec beaucoup de réservations de dernière minute.

Après des mois de confinement, d’impossibilité de voyager et d’incertitudes provoquées par le Covid-19, l’activité redémarre pour les agences de voyages. Le secteur a d’abord enregistré une chute de 85% de son activité sur les quatre premiers mois de l'année 2021, puis les réservations ont commencé à reprendre au mois de mai. Juin 2021 a même dépassé les chiffres de juin 2019.

50% de réservations en France pour les agences de voyages

Comme l’été dernier, les Français privilégient les vacances dans l’Hexagone : la France représente 50% des réservations dans les agences de voyages, contre un quart avant la crise du Covid. Certaines entreprises ont même du complétement revoir leur catalogue, comme par exemple l’agence de voyage Asia, spécialisée dans les voyages vers les pays asiatiques et dont l'activité a forcément été stoppée nette par le Covid.

"On a dû se réinventer, trouver des partenaires pour proposer en France des voyages à l’image de ce qu’on faisait sur l’Asie, c’est à dire complétement personnalisés, itinérants pour découvrir de nouvelles régions. Ce travail nous a pris quasiment six semaines pour fabriquer une cinquantaine de voyages itinérants", détaille son PDG Guillaume Linton au micro d’Europe 1.

Les croisiéristes croulent sous les demandes

La Grèce est la deuxième destination privilégiée par les Français cette année, devant l'Espagne, avec notamment les îles Baléares et les Canaries, particulièrement plébiscitées. Il y a revanche deux fois moins de départs qu'avant la crise à destination de la Tunisie.

Les croisières sont également très prisées, avec beaucoup de réservations de dernière minute, à tel point qu'il n'y a pas suffisamment de vols réguliers pour acheminer les candidats au départ. Certaines compagnies comme MSC ont même dû affréter leurs propres avions.