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Walid Berrissoul, édité par A.H. , modifié à
Les familles des lycéens de Concarneau, blessés dans l'attaque du pont de Westminster mercredi, étaient à leurs côtés à l'hôpital de Londres, avant leurs rapatriements.
REPORTAGE

Deux des trois lycéens de Concarneau, blessés de l'attaque de Londres, ont été rapatriés en Bretagne, vendredi. Le troisième devrait être de retour en France dans les prochains jours. À l'hôpital de Londres où ils ont été pris en charge, Europe 1 est allé à la rencontre des mères de deux de ces lycéens, venues à leurs chevets.

Fatiguées, mais soulagées. Elles ont les traits un peu tirés par la fatigue. Ces deux mamans sont éprouvées, mais aussi soulagées de pouvoir rentrer en Bretagne avec leurs fils. Pour la première fois depuis l'attaque, ces deux copains de classe ont pu se retrouver quelques minutes dans une chambre d'hôpital. De courts instants qui leur ont fait "beaucoup de bien", confient leurs parents.

"Il a cru que c'était un accident de voiture". Les deux mères racontent que leurs enfants ont presque tout oublié du moment où l'assaillant les a percutés avec sa voiture. Quelques secondes plus tôt, les deux amis, élèves de seconde, marchaient en tête du groupe sur le pont de Westminster. Le premier se revoit alors tomber sur le trottoir. Il se rappelle avoir vu les gens courir, mais lui reste allongé, immobile au sol. "Il a cru que c'était un accident de voiture", rapporte l'une des deux mères de famille.

Suivis par un psychologue. Le second lycéen, lui, n'a pour l'instant aucun souvenir. C'est pour cela qu'avec cette période de convalescence qui débute, "les deux adolescents vont être suivis par un psychologue", indiquent les familles. Un accompagnement indispensable pour gérer "l'après", les flashes, les images de cette scène d'horreur.