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Fête des Lumières à Lyon : ce que l'on sait de la projection de messages anti-police

Charles Bouchain - Mis à jour le . 1 min
La fête des Lumières entaché ce samedi de slogans contre la police projetés sur la façade du Palais Saint-Pierre.
La fête des Lumières entachée ce samedi de slogans contre la police projetés sur la façade du Palais Saint-Pierre. © ALLIANCE POLICE

La majestueuse Fête des Lumières à Lyon a été gâchée ce samedi soir par la diffusion de messages anti-police durant la projection d'œuvres lumineuses sur plusieurs places emblématiques de la ville. L'opération a été revendiquée par l'organisation des Soulèvements de la Terre. Aucune interpellation n'a encore eu lieu.

La si belle Fête des Lumières à Lyon entachée samedi soir. Des messages anti-forces de l'ordre et anti-Rassemblement national ont été diffusés sur la façade du musée des Beaux-Arts de la capitale des Gaules, alors que 23 œuvres lumineuses étaient projetées sur plusieurs places emblématiques de la ville.

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Huit messages diffusés

Parmi ces slogans, on pouvait lire "Non à l'État policier", "La police blesse et tue" ou encore "On dégage le RN". Au total, huit messages anti-police sont apparus devant la foule dense de la place des Terreaux, au pied de la colline de la Croix-Rousse.

"Tout le message politique, encore plus outrageant ou insultant toute une profession qui défend au péril de sa vie et protège la population, c'est vraiment scandaleux", déplore Alain Barberis, secrétaire régional Auvergne-Rhône-Alpes du syndicat auprès d'Europe 1. "On a l'habitude malheureusement d'être attaqué, d'être la cible de groupuscules d'ultragauche", ajoute-t-il.

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L'opération revendiquée par Les Soulèvements de la Terre

L'opération a été revendiquée par le mouvement "Les Soulèvements de la Terre", ce groupuscule d'extrême gauche dissous par l'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin en 2023. Toutefois, le Conseil d'État avait ensuite annulé cette décision. "Ce sont des organisations très bien organisées mais radicalisées, qui sont là uniquement pour semer le chaos et qui sont anti-État", affirme-t-il.

Pour le syndicaliste, "c'est à nos politiques de prendre toutes leurs responsabilités. Mais évidemment, il faut que derrière, la justice soutienne les policiers et les forces de l'ordre au quotidien de leur mission", ajoute-t-il.

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Pour le moment, personne n'a été interpellé. Les enquêteurs vont visionner les images de la vidéosurveillance. Ils devront déterminer d'où la projection a été lancée, depuis les toits des immeubles de la place ou peut-être plus haut, depuis des appartements situés sur la colline de la Croix-Rousse. Au total, 500 policiers et gendarmes sont ce dimanche soir sur le terrain pour assurer la sécurité de la fête.