Miss France 2026 : qui est Hinaupoko Devèze, la Miss Tahiti sacrée reine de beauté ?
Favorite du concours, Hinaupoko Devèze est devenue, dans la nuit de samedi à dimanche, la Miss France 2026. Âgée de 23 ans et originaire de l’île d’Ua Pou, elle devient ainsi la sixième représentante de la Polynésie à être couronnée. Elle succède à Angélique Angarni-Filopon.
Elle est et restera Miss France 2026. Hinaupoko Devèze a été élue reine de beauté dans la nuit de samedi à dimanche par les voix des téléspectateurs et du jury. Considérée comme grande favorite tout au long de la soirée, la jeune femme de 23 ans, qui mesure 1m82, a su faire preuve d’assurance et de confiance pour s’emparer de la couronne.
"J’ai du mal à réaliser ce qu’il se passe. Je n’ai même pas d’émotions, tellement je suis encore sous le choc. Je suis très honorée d’avoir été choisie pour ce titre", a-t-elle déclaré quelques instants après son sacre, au terme d’un final 100% outre-mer qui l’opposait à Juliette Collet, Miss Nouvelle-Calédonie.
"Fruit d’un amour entre le sud de la France et la Polynésie"
Née d’une mère originaire des Marquises et d’un père métropolitain, Hinaupoko Devèze se décrit comme "le fruit d’une histoire d’amour entre le sud de la France et la Polynésie". Elle passe la majeure partie de son enfance dans le Gard. Ses camarades de classe abandonnent rapidement son nom, jugé trop difficile à prononcer, et la surnomment déjà "Miss Tahiti", alors que ce rêve est encore très loin d’elle.
Après le baccalauréat, Hinaupoko Devèze s’engage dans des études de droit, puis de psychologie, où elle obtient finalement son diplôme. Mais au cours de cette période, elle traverse une dépression pendant la crise du Covid-19. De cette épreuve naît une sensibilité particulière aux questions de santé mentale, une cause qu’elle s’évertue depuis à défendre.
Un retour aux racines
Une fois adulte, l’appel de ses origines devient trop fort. Elle part à Tahiti en 2020 pour de simples vacances, puis décide de s’y installer définitivement avec sa mère en 2023. Dans la vie active, elle occupe alors les postes de secrétaire administrative et organisatrice de séjours éco-responsables à destination des îles Marquises, avant de se lancer dans l’aventure Miss France.
La santé mentale, une priorité
Lors des traditionnelles questions d’éloquence, la lauréate a placé au centre de son discours les valeurs de la République, auxquelles elle a ajouté la santé mentale, une cause qui lui tient particulièrement à cœur.
Ayant elle-même vécu un "burn-out" pendant ses études, elle en a fait une véritable force. Selon elle, chacun devrait disposer des outils nécessaires pour avancer face aux épreuves de la vie. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle a finalement choisi de se réorienter vers la psychologie plutôt que de poursuivre en droit.
