Les hôtels pourront rouvrir leurs restaurants le 19 mai "uniquement pour leurs clients"

Les clients des hôtels pourront "être servis assis" à partir du 19 mai.
Les clients des hôtels pourront "être servis assis" à partir du 19 mai. © ALAIN JOCARD / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le secrétaire d'Etat en charge du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a indiqué vendredi que les hôteliers pourront rouvrir leurs restaurants "uniquement pour leurs clients" pour le "petit déjeuner, déjeuner et dîner" à partir du 19 mai. Pour le moment, les mesures sanitaires imposent aux clients des hôtels de manger dans leur chambre.

En même temps que la réouverture des terrasses le 19 mai, les hôteliers pourront rouvrir leurs restaurants "uniquement pour leurs clients", selon Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat en charge du Tourisme. "Il sera possible, en même temps qu'on rouvrira les terrasses, pour les hôteliers d'assurer la restauration pour leurs clients et uniquement de leurs clients", a déclaré vendredi Jean-Baptiste Lemoyne sur BFMTV. Les mesures sanitaires imposent en effet aux clients des hôtels de manger dans leurs chambre. "Petit déjeuner, déjeuner et dîner" pourront dont dès le 19 mai être de nouveau servis dans le restaurant et "être servis assis", selon le secrétaire d'Etat.

Jean-Baptiste Lemoyne espère un "été bleu-blanc-rouge" pour les Français

La réouverture des salles de restauration des hôtels était une demande régulière des professionnels. "On va vers un retour à la normale progressif", a déclaré le secrétaire d'Etat qui a confirmé que les Français pourront partir en vacances à l'étranger cet été, mettant en avant le "pass sanitaire". "Les Français, on leur a suffisamment imposé de contraintes pour ne pas leur dire comment partir en vacances", a-t-il dit même si sa préférence va vers un "été bleu-blanc-rouge", en France.

A contrario, il s'est dit prêt dès le 9 juin à recevoir les touristes étrangers en France. Jean-Baptiste Lemoyne assure qu'il y a notamment de nouvelles réservations de clients américains "pour l'arrière saison, septembre-octobre". "Ça tombe bien, on a besoin d'étirer cette saison estivale parce que des territoires comme la Côte d'Azur ou Paris Ile-de-France ont souffert de l'absence des clientèles internationales l'année dernière et il y a un effet rattrapage qu'il est indispensable d'avoir". "Il ne faut pas baisser la garde (...) restons encore très vigilants et très prudents, c'est ça qui garantira un bel été pour tout le monde", a-t-il conclu.