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Crise agricole : au premier jour des vacances, les automobilistes doivent s'armer de patience face aux blocages des agriculteurs

Wilfried Devillers - Mis à jour le . 1 min
Crise agricole : au premier jour des vacances, les automobilistes doivent s'armer de patience face aux blocages des agriculteurs
Crise agricole : au premier jour des vacances, les automobilistes doivent s'armer de patience face aux blocages des agriculteurs AFP / © Guillaume Pinon / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Ce samedi, au premier jour des vacances scolaires, des barrages d'agriculteurs ont été maintenus sur des axes routiers et autoroutiers du Sud-Ouest. Une colère agricole qui ne faiblit pas malgré les nouvelles annonces de Sébastien Lecornu et les appels gouvernementaux à une "trêve de Noël". Les vacanciers vont devoir se montrer patients sur les routes de France donc.

Les vacanciers face à la colère agricole. Au lendemain de nouvelles annonces de Sébastien Lecornu et malgré les appels gouvernementaux à une "trêve de Noël", des barrages d'agriculteurs ont été maintenus samedi sur des axes routiers et autoroutiers du Sud-Ouest, au premier jour des vacances scolaires.

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Des difficultés ont notamment été constatées en direction des Pyrénées. Pour l'occasion, Europe 1 s'est rendue en Ariège sur un point de blocage des agriculteurs. 

"Ils ont la corde au cou"

Face à Denis et son camping-car, Kévin, éleveur, reste inflexible. Pour l’automobiliste, il faut prendre un autre itinéraire car il est impossible de lever le barrage, de déplacer les ballots, les rondins de bois et les tracteurs qui bloquent la route.

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Retraité, Denis vit en Espagne et est passé par l’Andorre afin de rejoindre sa famille en France pour Noël. "Je ne veux pas passer les fêtes ici. Mais sinon, je les comprends parce qu’ils ont la corde au cou avec le Mercosur et compagnie", réagit-il au micro d’Europe 1.

"On va prendre ça avec le sourire"

De l’autre côté du blocage, Samuel prend lui aussi son mal en patience. Avec sa femme, il cherche à rejoindre les stations d’Ax-les-Thermes à seulement 10 km de là. "Notre véhicule, malheureusement, est un peu trop haut pour passer au niveau de certains endroits dans la déviation. Donc on est obligé de trouver un autre itinéraire. Mais bon, on est en vacances, nous on ne joue pas notre vie. Il y a des agriculteurs qui jouent leur vie. Donc nous, on va prendre ça avec le sourire", dédramatise-t-il.

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Sur le rond-point, un autre automobiliste, voiture chargée et coffre sur le toit, klaxonne à plusieurs reprises. Mais lui a perdu patience et fait demi-tour, visiblement excédé par ce barrage.