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Colère agricole : le rond-point de Carbonne sur l’A64 toujours occupé, le Mercosur inquiète encore

Wilfried Devillers - Mis à jour le . 1 min
Colère agricole : le rond-point de Carbonne sur l’A64 toujours occupé, le Mercosur inquiète encore
Colère agricole : le rond-point de Carbonne sur l’A64 toujours occupé, le Mercosur inquiète encore © Frédéric Scheiber / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Les barrages d'agriculteurs en colère persistent, avec notamment le rond-point de Carbonne. Jérôme Bayle, figure de la contestation dans le Sud-ouest, ne se fait pas d'illusions et estime que cette situation n'est que "provisoire".

Les agriculteurs, toujours en colère, restent insensibles à la lettre envoyée vendredi soir par le Premier ministre. Les barrages persistent, notamment sur le rond-point de Carbonne, sur l'A64 près de Toulouse. D'un autre côté, le Mercosur, dont le vote a été reporté à janvier, inquiète toujours les agriculteurs qui demandent tout bonnement son annulation. 

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"Ils ne connaissent pas nos métiers", "nos difficultés" et "nos territoires"

Jérôme Bayle, figure de la contestation dans le Sud-ouest, ne se fait guère d'illusions et estime que ce n'est que "provisoire". "Ils ont vu que la colère montait, que la pression dans les campagnes se faisait, donc ils veulent tout simplement nous faire croire qu'ils ne vont pas le signer, mais c'est qu'ils le signeront", affirme l'agriculteur. 

"On parle de concurrence déloyale, nous on est prêts à se battre avec tout le monde. Mais si on se bat à un même niveau, on a une agriculture qui est propre, on a une agriculture qui est bonne, et en fait ils veulent plus d'agriculteurs", déplore Jérôme Bayle. L'agriculteur poursuit : "Je demande maintenant aux responsables politiques, que ce soit [Sébastien] Lecornu ou Emmanuel Macron", qu'ils "prennent la parole et disent : vous les agriculteurs, si on veut plus de vous, crevez en silence". 

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"Par contre, ils peuvent se mettre un truc en tronche, c'est que nous on ne crèvera pas la gueule basse, ça c'est sûr. Après, ils veulent nous amener des solutions, mais il faut qu'ils arrêtent. Ils ne connaissent pas nos métiers, ils ne connaissent pas nos difficultés, ils ne connaissent pas nos territoires", conclut Jérôme Bayle.