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Aurélien Fleurot, édité par Manon Fossat
Le gouvernement avait promis 100.000 bornes de recharge pour les véhicules électriques d'ici la fin de l'année sur le territoire. Un objectif qui n'a vraisemblablement pas été atteint même si la dynamique est lancée. Des investissements majeurs ont en effet été réalisés sur les autoroutes et vont se poursuivre.

Encore rares il y a quelques années, les voitures électriques sont désormais omniprésentes dans les catalogues des concessionnaires automobiles. De nouveaux modèles sont d'ailleurs attendus en 2022, mais l'électrique n'inspire pas encore suffisamment confiance aux Français pour les longs trajets en particulier. Le gouvernement avait donc promis 100.000 bornes de recharge d'ici la fin de l'année, mais le compte n'y est pas. Même si une dynamique est tout de même lancée. 

"Moderniser les points de recharge"

La barre des 50.000 points de recharge aura en effet été franchie cette année, dont environ 20.000 nouveaux. Du jamais vu. Mais il faudra tenir le rythme pour conserver ce ratio actuel de 9 voitures électriques pour une borne en France. Et il faudra surtout investir pour moderniser certaines bornes existantes, explique Cécile Goubet, déléguée générale de l'Avere France, une association pour le développement de la mobilité électrique. 

"C'est très important de moderniser ces points de recharge parce qu'ils fonctionnent. Néanmoins, il ne correspond pas à ce qu'on peut attendre en tant qu'utilisateur en termes de qualité de service. Ensuite, il faut absolument poursuivre les efforts en matière d'équipement des copropriétés, en matière d'équipement des entreprises et également en voirie", explique-t-elle.

Des investissements majeurs ont été réalisés sur les autoroutes et vont se poursuivre. Au total, Énergie a par exemple prévu 200 millions d'euros pour équiper 110 bornes haute puissance d'ici fin 2022 en France. Et le réseau Ionity, dont plusieurs grands constructeurs sont actionnaires, envisage 7.000 bornes d'ici 2025 en Europe grâce à un nouvel apport financier de 700 millions d'euros.