Suez : Engie "favorable" à la nouvelle offre de Veolia mais demande un délai, Veolia accepte

Suez : Engie accueille "favorablement" la nouvelle offre de Veolia mais demande un délai jusqu'au 5 octobre
Suez : Engie accueille "favorablement" la nouvelle offre de Veolia mais demande un délai jusqu'au 5 octobre © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à
Le groupe Veolia, qui veut racheter à Engie ses parts chez Suez, a présenté mercredi une offre améliorée, passant de 2,9 milliards d'euros à 3,4 milliards. Dans la soirée, Engie a dit accueillir "favorablement" cette nouvelle proposition mais réclamé un délai jusqu'au 5 octobre, ce que Veolia a accepté.

Oui sur le principe, mais avec un délai. Voilà comment Engie a accueilli mercredi soir la nouvelle offre de Veolia pour le rachat de ses parts chez Suez. Le conseil d'administration du groupe a en effet accueilli "favorablement" cette proposition mais réclamé un délai jusqu'au 5 octobre. En théorie, la date limite fixée par Veolia fin août était ce mercredi soir. Mais l'entreprise d'eau et de déchet a amélioré le même jour son offre pour mettre la main sur les 29,9% du capital de Suez détenus par Engie, passant de 2,9 milliards à 3,4 milliards d'euros. 

"Cette nouvelle offre répond à ses attentes en termes de prix et de garanties sociales", mais l'énergéticien "a décidé de demander à Veolia d'étendre la validité de sa nouvelle offre jusqu'au 5 octobre 2020 afin que Veolia formalise son engagement inconditionnel de ne pas lancer d'offre publique d'achat qui ne soit pas amicale", indique le groupe dans un communiqué mercredi soir. Un délai accepté par Veolia juste après l'annonce d'Engie.

Une nouvelle offre qui apporte "des clarifications et des améliorations"

Veolia avait aussi proposé à Suez dans son offre une période de discussions de six mois "pour rechercher les bases communes d'un accord" et s'engage pendant cette période à ne déposer "une offre publique portant sur 70,1% du capital de Suez qu'à la condition qu'elle soit amicale". Mercredi soir, Engie a jugé que cette nouvelle offre "apporte des clarifications et des améliorations importantes par rapport à l'offre précédente". L'Etat, qui est actionnaire d'Engie à hauteur de 23,6%, a manifesté à plusieurs reprises son souhait de temporiser et de permettre de trouver une solution amicale.