L'État compte céder pour 10 milliards d'euros de participations

Bruno Le Maire a annoncé que les cessions débuteraient en septembre.
Bruno Le Maire a annoncé que les cessions débuteraient en septembre. © ERIC PIERMONT / AFP
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avec AFP , modifié à
Les cessions de participations doivent permettre d'alimenter le fonds consacré à l'innovation voulu par Macron. Elles pourraient aussi aider au sauvetage d'EDF et d'Areva.

L'État a l'intention de céder pour 10 milliards d'euros de participations, afin de financer l'innovation, a-t-on appris vendredi auprès de l'entourage du ministre de l'Économie Bruno Le Maire.

Pour alimenter le fonds consacré à l'innovation. "Il y aura une cession d'actifs pour un montant de 10 milliards d'euros, et il s'agira pour l'essentiel de participations minoritaires dans des entreprises du secteur concurrentiel", a déclaré cette source, confirmant une information du Monde. "Cela se fera dès que les conditions de marché le permettront", a ajouté cette source. Les 10 milliards d'euros tirés de ces cessions permettront d'"alimenter le fonds" consacré à l'innovation annoncé par Emmanuel Macron. "Ce sont les rendements sur ce fonds qui seront attribués à l'innovation", a précisé la source.

"A partir de septembre". Bruno Le Maire avait annoncé mercredi d'"importantes cessions d'actifs" dans les prochains mois pour financer ce fonds. Le lendemain, il avait précisé devant le Sénat que ces cessions commenceraient "à partir de septembre" et qu'elles "ne seraient pas stratégiques". L'Agence des participations de l'État (APE), chargée de gérer le patrimoine de l'État actionnaire, est présente au capital de 81 entreprises. Ces participations pèsent actuellement près de 100 milliards d'euros, dont 70 dans des sociétés cotées.  Outre le financement de ce fonds pour l'innovation, l'État pourrait vendre des participations pour boucler le sauvetage d'EDF et d'Areva.