Brandt : «Il reste encore une possibilité après la liquidation judiciaire», annonce Serge Papin, ministre du Commerce et des PME
Ce jeudi 11 décembre, la justice a prononcé la liquidation du groupe Brandt. Confronté à de graves difficultés depuis son placement en redressement judiciaire, l'entreprise supprime près de 700 emplois. Invité de La Grande Interview Europe 1-CNews, Serge Papin, ministre du Commerce et des PME affirme qu'il reste "encore une possibilité".
Une nouvelle qui suscite l'indignation dans l'industrie française. La justice a prononcé la liquidation judiciaire du fleuron de l'électroménager Brandt ce jeudi 11 décembre.
L'entreprise est confrontée à de graves difficultés depuis son placement en redressement judiciaire. "C'est une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l'industrie française", avait réagi son président François Bonneau, évoquant un "traumatisme" pour les quelque 700 emplois du groupe supprimés suite à cette décision, à quelques jours du Réveillon de Noël.
Invité de La Grande Interview Europe 1-CNews, ce vendredi 12 décembre, Serge Papin, ministre du Commerce et des PME, évoque ce séisme mais estime qu'"il reste encore une possibilité après la liquidation judiciaire" de la marque Brandt mais aussi De Dietrich, Sauter et Vedette.
Un nouvel espoir pour l'entreprise ?
Ces marques pourraient trouver un nouveau souffle grâce à des engagements de commercialisation et de distribution, mettant en avant le label "Made in France", insiste le ministre.
Cette démarche pourrait séduire des partenaires financiers et redonner espoir à l'avenir de Brandt. Il souligne l'importance des engagements à vendre des produits made in France pour potentiellement assurer une alternative, impliquant des réseaux de distribution et des banques.