Mercredi, le CIO a annoncé que les dossiers concurrents suisse et suédois n'étaient pas retenus. La candidature française, qui était pourtant partie la dernière, se retrouve seule en lice. Et donc les Jeux olympiques d'hiver de 2030 vont très certainement avoir lieu dans les Alpes françaises, avec cette candidature commune des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ce qui a fait pencher la balance : les principales structures existent déjà, avec l'héritage des JO d'Albertville 1992. C'est le cas par exemple dans la station de la Plagne, en Savoie, qui sera site olympique avec sa piste de bob et de luge qui avait déjà servi en 1992.
Une piste de bob déjà mondialement connue
À la Plagne, cette perspective d'accueillir de nouveau des JO réjouit les habitants. "C'est une bonne nouvelle ! Comme en 1992, donc on a tout ce qu'il faut je pense" ; "Ça fait super plaisir, on va pouvoir représenter notre pays", confient-ils au micro d'Europe 1. Même sentiment de joie chez l'ancienne vice-championne olympique de ski acrobatique Marie Martinod, qui se souvient de 1992.
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"C'est la petite fille qui a connu les Jeux quand elle avait huit ans qui s'est dit qu'on a la chance de revivre ça une deuxième fois. C'était Albertville 92, c'était les Jeux olympiques à La Plagne, la piste de bob que j'ai vu sortir de terre", se remémore-t-elle. Cette piste de bob justement, ainsi que le tremplin de saut de Courchevel, c'est cet héritage qui a fait la différence, estime Jean-Luc Boch, le maire de la Plagne : "Ce sont des ouvrages très problématiques à créer parce qu'ils sont onéreux et là, ils sont déjà existants, donc on peut les réutiliser. Et c'est la même chose pour 95 % des équipements qui sont déjà fonctionnels".
Une piste de bob qui est même une référence mondiale, assure Bruno Thomas, son directeur général. "Ça fait 30 ans qu'on accueille des compétitions internationales, donc elle est complètement en capacité d'accueillir les Jeux olympiques demain", complète-t-il. Une infrastructure de pointe que n'avait ni la Suisse ni la Suède et qui coûterait 150 millions d'euros à construire aujourd'hui.