JO Paris 2024 : 800 personnes écartées sur 180.000 contrôles de sécurité effectués

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avec AFP / Crédits photo : Christophe SIMON / AFP
800 personnes, dont 15 fichés S, ont été écartées de l'organisation des Jeux olympiques cet été à Paris à la suite des 180.000 contrôles de sécurité opérés, a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Gérald Darmanin a indiqué dimanche que 800 personnes, dont 15 fichés S, ont été écartées de l'organisation des Jeux olympiques cet été à Paris à la suite des 180.000 contrôles de sécurité opérés sur le million à effectuer. "Les Français doivent savoir que nous contrôlons absolument tous ceux qui approchent les Jeux olympiques. Il y a donc les bénévoles, les porteurs de la flamme, les gens qui vont vous accompagner. Là, il y a un million de contrôles à faire, nous avons déjà fait 180.000 contrôles, nous avons écarté 800 personnes dont 15 fichés S", a souligné le ministre de l'Intérieur sur la chaîne d'info LCI.

"Ça veut dire qu'il y a des gens qui ont voulu s'inscrire pour porter la flamme, pour être bénévoles aux Jeux olympiques et qui manifestement n'avaient pas des bonnes intentions", a poursuivi Gérald Darmanin, précisant que parmi ces personnes écartées, "il y a les islamistes radicaux", et "des gens de l'écologie radicale qui veulent faire de la contestation".

45.000 forces de sécurité intérieure mobilisées

Les Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre) mobiliseront près de 45.000 forces de sécurité intérieure. La sécurisation des épreuves sera assurée par quelque 35.000 policiers et gendarmes en moyenne par jour sur la France entière (25.000 pour les Jeux paralympiques). À cela s'ajoute au moins 18.000 militaires et entre 18.000 et 22.000 agents de sécurité privée quotidiennement.

Selon Gérald Darmanin, "102 agents de sécurité privée" fiché S ont été écartés des JO. "On a encore 800.000 personnes à contrôler", a-t-il rappelé. Paris accueille les Jeux olympiques alors que la France est en alerte maximale face à la menace d'attentats et propose une cérémonie d'ouverture inédite sur la Seine le 26 juillet, pour laquelle 45.000 policiers et gendarmes sont engagés (35 bateaux de sécurisation, 100 plongeurs démineurs, 350 membres du GIGN, 200 du Raid, 100 de la BRI, selon le ministère de l'Intérieur).