Cazeneuve : "à ma connaissance, l'assaillant du commissariat parisien n'avait pas de complices "

Bernard Cazeneuve, a déclaré dimanche que l'homme tué jeudi par la police n'avait "pas de complices".
Bernard Cazeneuve, a déclaré dimanche que l'homme tué jeudi par la police n'avait "pas de complices". © Capture d'écran
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avec AFP , modifié à
Le ministre de l'Intérieur n'a par ailleurs pas confirmé que l'assaillant aurait vécu dans un centre pour réfugiés en Allemagne.

Interrogé lors du "Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Monde/iTÉLÉ" sur la possibilité que l'homme tué jeudi devant un commissariat parisien eu des complices, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a répondu "pas à ma connaissance". "J'appelle chacun", notamment les médias, "à la plus grande prudence", a t-il ajouté concernant les dernières informations à propos de cet homme.

Centre pour réfugiés. "Ce que nous savons aujourd'hui", c'est "qu'il est sans doute d'origine tunisienne, que son nom serait Tarek Belgacem et qu'il aurait séjourné dans plusieurs pays de l'Union européenne, le Luxembourg, la Suisse, l'Allemagne", a expliqué Bernard Cazeneuve.
"Pour ce qui concerne l'information qui est diffusée selon laquelle il aurait été dans un centre pour réfugiés en Allemagne et y aurait demandé l'asile, c'est une information que je ne peux pas confirmer parce que je ne suis tout simplement pas sûr qu'elle soit exacte", a-t-il ajouté. Il n'a pas voulu en dire davantage sur les informations venues d'Allemagne, se retranchant derrière l'enquête en cours.

Perquisition en Allemagne. "La police régionale allemande, a perquisitionné samedi le foyer de demandeurs d'asile dans l'ouest de l'Allemagne évoqué. "Aucun indice de possibles autres attaques" n'a été trouvé lors de cette perquisition dans ce foyer situé à Recklinghausen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à l'ouest, a-telle assuré. Elle n'a pas précisé si cet homme était dûment enregistré comme demandeur d'asile en Allemagne, mais une source proche du dossier a dit que c'était effectivement le cas.

Un an après les attentats de janvier. Un an jour pour jour après l'attentat jihadiste contre le journal Charlie Hebdo, ayant fait douze morts, l'homme est arrivé en courant jeudi vers les policiers en faction devant ce commissariat en brandissant un hachoir de boucher et muni d'un dispositif explosif qui s'est avéré factice. Il a été tué par la police. L'assaillant portait une revendication jihadiste.

>>> Retrouvez l'intégralité de l'entretien en vidéo :


Bernard Cazeneuve : "les Français sont plus...par Europe1fr