Attentat de Strasbourg : trois des cinq gardés à vue bientôt transférés devant un juge à Paris

Sur les cinq gardés à vue, trois vont être présentés à un juge d'instruction parisien. Photo d'illustration.
Sur les cinq gardés à vue, trois vont être présentés à un juge d'instruction parisien. Photo d'illustration. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Sur les cinq personnes mises en garde à vue mardi, trois ont été transférés sur Paris jeudi en vue de leur présentation à un juge d'instruction. 

Trois des cinq membres d'une même famille soupçonnés d'avoir fourni à Cherif Chekatt l'arme utilisée pour perpétrer l'attentat de Strasbourg sont transférés jeudi matin de la capitale alsacienne à Paris où leur garde à vue va se poursuivre, a-t-on appris de source proche du dossier. A l'issue de leur garde à vue, ils sont susceptibles d'être présentés à un juge d'instruction. 

Deux autres remis en liberté. Les deux autres membres de cette famille arrêtés mardi en Alsace ont été remis en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux, a-t-on précisé de même source.

Ces personnes avaient été interpellées mardi matin et placées en garde à vue à Strasbourg, soupçonnées d'avoir participé à la fourniture d'un vieux revolver 8 mm à Chérif Chekatt qui avait tué cinq personnes aux abords du Marché de Noël de Strasbourg, le 11 décembre. Ces cinq personnes sont quatre hommes âgés de 78, 65, 34 et 32 ans, ainsi qu'une femme de 57 ans.

Un pistolet et un couteau. Chérif Chekatt est soupçonné par les policiers de la Sous-direction anti-terroriste (Sdat) de s'être procuré l'arme à feu quelques jours avant son passage à l'acte. Il s'agit d'un revolver d'ordonnance de calibre 8 mm datant de la fin du 19ème siècle. Délinquant multirécidiviste de 29 ans et fiché S pour radicalisation islamiste, il avait attaqué des passants avec un revolver et un couteau. Après 48 heures de traque, il avait été abattu par des policiers qui l'avaient repéré lors d'une patrouille. L'Etat islamique (EI) avait revendiqué l'attaque.