Européennes : Philippot invite les "gilets jaunes" à rejoindre sa liste

Florian Philippot a lancé dimanche sa campagne pour les élections européennes.
Florian Philippot a lancé dimanche sa campagne pour les élections européennes. © François LO PRESTI / AFP
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Europe1.fr avec AFP
Au cours d'un meeting, l'ancien bras droit de Marine Le Pen s'est dit désireux de se "battre pour ceux qui s'appauvrissent".

Le président des Patriotes Florian Philippot a invité dimanche les "gilets jaunes" à rejoindre sa liste pour les élections européennes, estimant que leur "révolte" devait "aller beaucoup plus loin qu'à l'Elysée" et combattre aussi l'UE, qui "tue la France".

Au cours d'un meeting de lancement de campagne à Paris, l'ancien bras droit de Marine Le Pen a annoncé sa "décision dans (un) esprit de rassemblement de proposer à des 'gilets jaunes' désireux de s'engager de venir sur (la) liste" de son parti, leur proposant une dizaine de places. Le parti, fondé en septembre 2017, est crédité de 2% d'intentions de vote alors que la liste ne sera connue qu'en avril, selon son entourage.

"Chacun sent bien que l'UE nous bloque". Au cours de ce meeting, Florian Philippot a annoncé le soutien d'une ancienne tête de liste de Debout la France dans le Grand Est en 2014, Laure Ferrari. Partisan d'une sortie de la France de l'UE ("Frexit"), il s'est dit désireux de se "battre pour ceux qui s'appauvrissent, contre toutes les inégalités et toutes les injustices, et (de) rendre au peuple français le pouvoir par une vraie démocratie", à laquelle il a opposé "son antithèse absolue : l'Union européenne". "Chacun sent bien, même ceux qui ne veulent pas encore franchir le pas du Frexit, que l'UE nous bloque, que l'UE nous nuit, que l'UE nous fait reculer", a-t-il déclaré.

"L'enjeu c'est donc, très clairement, (...) la révolte contre Macron", mais "au-delà de l'homme lui-même, au-delà du parti lui-même, c'est la mainmise de l'Union européenne sur la France qu'il faut dénoncer", a-t-il souligné.  "La marche des hommes et des femmes en révolte doit aller beaucoup plus loin qu'à l'Elysée ou à l'Assemblée nationale. Elle doit aller jusqu'à Bruxelles" car "'c'est à Bruxelles qu'il faut aller percer le coeur du mal qui tue la France", a-t-il lancé.