États-Unis : près de 900 réfugiés autorisés à entrer sur le territoire cette semaine

De nouvelles exceptions pourront éventuellement être faites au cas par cas
De nouvelles exceptions pourront éventuellement être faites au cas par cas © FRANCOIS GUILLOT / AFP
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avec Reuters , modifié à
La sélection de ces réfugiés, selon les critères de l'administration Obama, date d'avant la signature du décret présidentiel vendredi.

Le gouvernement américain a accordé des dérogations à 872 réfugiés concernés par le décret présidentiel signé vendredi par Donald Trump, qui pourront entrer aux États-Unis cette semaine, a-t-on appris lundi dans un document interne du département de la Sécurité intérieure (DHS).

Des réfugiés "en transit". Un responsable de la Sécurité intérieure a confirmé ces exceptions, expliquant que les réfugiés étaient considérés comme "en transit" et que leur installation avait été approuvée avant l'entrée en vigueur de la suspension temporaire de l'accueil des réfugiés du décret. La mesure intervient alors que le décret, qui suspend également l'entrée sur le sol américain des ressortissants de sept pays à majorité musulmane, a déclenché une vague de condamnations internationales et intérieures.

348 personnes refoulées dans les aéroports. Selon le responsable de la Sécurité intérieure, l'octroi d'exceptions supplémentaires reste incertain. Les nationalités des réfugiés autorisés à entrer ne sont pas précisées dans le texte. Le document interne précise toutefois qu'entre vendredi soir et lundi matin, 348 porteurs de visa ont été empêchés d'embarquer à bord d'avions à destination des États-Unis. Plus de 200 personnes arrivées dans les aéroports américains se sont vus refuser l'entrée dans le pays.

Des réfugiés admis selon la procédure d'Obama. Pendant la même période, 735 personnes ont été soumises dans les aéroports américains à un interrogatoire des responsables des douanes et de l'immigration, dont 394 résidents permanents porteurs de carte verte, poursuit le document. Les 872 réfugiés qui doivent être admis aux États-Unis cette semaine ont été sélectionnés selon les procédures en vigueur sous l'administration Obama. Le processus prend généralement deux ans et comprend plusieurs interviews et une vérification des antécédents.

Des exceptions soumises à examen. Dimanche soir, le département a assuré que les porteurs de carte verte pourraient entrer dans le pays, à la condition de contrôles additionnels à l'arrivée. Les voyageurs issus des sept pays cités (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen) pourront être autorisés à entrer en fonction d'un examen au cas par cas, a ajouté le département.