Immobilier : PEL, MaPrimeRénov, taux d'usure... Ce qui change à partir du 1er janvier 2024

Voici la liste des nouveautés en immobilier pour 2024
Voici la liste des nouveautés en immobilier pour 2024 © VALENTINO BELLONI / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
  • Copié
Albane Leprince
Avec l'arrivée de l'année 2024, quelques nouveautés sont à signaler en termes d'immobilier : Plan épargne logement, MaPrimeRénov, taux d'usure... Voici la liste de tous les changements à compter du 1er janvier...

2024, enfin du mieux dans l'immobilier ? Les changements à signaler sont en tous cas encourageants pour le secteur. Tout d'abord, intéressons-nous au Plan épargne logement, le fameux PEL. Tous les PEL ouverts à compter du 1er janvier 2024 bénéficieront d'un taux de rémunération de 2,25% contre 2% actuellement. En revanche, si comme plus de dix millions de français vous possédez déjà un Plan épargne logement, vous n'êtes pas concerné par cette revalorisation.

Prise en charge jusqu'à 90% avec MaPrimeRénov

Deuxième changement notable, les plafonds 2024 de MaPrimeRénov. Avec une enveloppe supplémentaire de 1,6 milliards d'euros, le gouvernement porte le budget total à 5 milliards d'euros pour 2024, permettant aux ménages les plus modestes de prendre en charge leurs travaux de rénovation énergétique jusqu'à 90% dans la limite de 70.000 euros. Néanmoins, pour toucher les aides, il faudra désormais entreprendre des "rénovations d'ampleur" pour gagner au moins deux lettres sur le Diagnostic de performance énergétique, sauf pour les logements classés F ou G qui bénéficient d'un délai supplémentaire de six mois pour les rénovations thermiques ponctuelles.

Troisième nouveauté et pas des moindres, enfin plus de souplesse dans l'octroi des crédits immobiliers ! Les intérêts d'un prêt relais ne vont désormais plus compter dans le calcul du taux d'endettement des ménages. Il sera également possible, à compter du 1er janvier 2024, de réexaminer les dossiers de prêts qui ont été refusés par la banque. Pour finir, le différé de remboursement à 27 ans sera toujours possible, si le montant des rénovations atteint 10% du total de l'opération, et non plus 25% jusqu'à présent.