Immobilier : le mastodonte IAD se taille la part du lion
Le leader Français de la transaction immobilière et des réseaux de mandataires en Europe IAD annonce un mois de juin historique en France, avec presque 7.000 compromis de ventes signés. Un moment historique pour le mastodonte.
Quand l’immobilier va tout va ! L’expression avait un peu pali ces dernières années à cause de la crise du secteur. Aujourd’hui, elle retrouve de sa superbe. Les résultats d’IAD, le numéro 1 français de la transaction immobilière et des réseaux de mandataires indépendants, le démontrent.
Près de 6.800 compromis de vente ont été signés rien qu’au mois de juin, et près de 6.000 en moyenne par mois depuis le début de l'année sur l’ensemble du territoire, notamment dans les villes moyennes ou les petites communes. Jamais de tels chiffres n’avaient été atteints au début de l’été. "Les Français qui avaient repoussé leur projet d’achat immobilier profitent de la baisse des taux et de la relative diminution des prix pour réaliser leur rêve" explique Clément Delpirou, le président du groupe IAD qui reconnaît que les vendeurs commencent à revoir leur copie à la hausse avec des prix qui affichent +1% ces dernières semaines, mais rien d’inquiétant selon le patron immobilier.
Dynamique européenne
Un rebond des ventes accueilli comme une divine surprise pour un modèle qui n’emploie pratiquement que des conseillers immobiliers indépendants. Des Français à leur compte, accompagnés et formés par la marque créée en 2008, et qui affichent pratiquement tous le même pédigrée. Issus de tous les horizons professionnels, ils profitent d’une reconversion pour se lancer dans le grand bain de la transaction immobilière.
Et le constat est là, ça marche ! 14.200 conseillers à travers tout le pays, 4.000 à l’international. Une croissance moyenne européenne de +36% sur un an, car la marque s’est également développée en Allemagne, en Espagne, en Italie ou encore au Portugal. Partout, le même constat : le marché du logement ancien redécolle et les conseillers immobiliers indépendants présents jusque dans les villages les plus reculés de ces pays marquent des points. "Oui, il faut se lever tôt le matin, être motivé, avoir envie de servir les gens et de les accompagner de bout en bout dans leur projet. Les conseillers qui obtiennent les meilleurs résultats sont sans nul doute ceux qui affichent la plus grande disponibilité pour leurs clients. À la clé, plusieurs centaines de milliers d’euros de commission, chaque année. Ils ne comptent pas leurs heures" reconnaît Clément Delpirou, le président du groupe IAD.
La peur de l’avenir ?
Alors que François Bayrou juge que l’heure est grave et que la France risque d’être engloutie sous 3.300 milliards de dettes, voire plus, si rien n’est fait, que son pronostic vital est même engagé, faut-il craindre un nouveau coup de frein pour l’immobilier ? Clément Delpirou n’y croit pas. "Lors de la crise récente, ce sont surtout les investisseurs qui ont déserté le marché immobilier, pas les Français qui veulent se loger et qui ont compris que la pierre est une valeur sûre" affirme-t-il, tout en partageant le constat lucide du Premier ministre sur la situation réelle des comptes publics du pays.
Alors que les nuages économiques s’amoncellent, le patron d’IAD en appelle à la ministre du logement. "L'instabilité réglementaire pourrait peser à terme sur la dynamique du marché immobilier. Cessons par exemple, les start and go sur ma prime rénov’". Le dispositif est maintenu pour les petits travaux de rénovation énergétique comme le changement de fenêtres mais suspendu jusqu’au 15 septembre pour les travaux d’ampleur afin de revoir son périmètre financier et de mieux lutter contre les fraudes. La priorité des priorités du Premier ministre à l’heure ou l’État prévoit de réaliser 43,8 milliards d’euros d’économies en 2026.