Immobilier : une reprise fragile dans un contexte politique instable
Après deux années de chute, le marché a connu une reprise fragile en 2025 dans un contexte politique jugé instable. Alors que tous les voyants économiques sont en train de passer au rouge, le secteur de l'immobilier, mis à mal par la méfiance des Français, craint le pire. Un sujet à découvrir dans le cadre de la journée "immobilier" sur Europe 1, en partenariat avec Capital.
En pleine instabilité politique, le secteur du logement craint le pire. Il faut dire que les chiffres de la Fédération des promoteurs immobiliers n'apportent pas de très bonnes nouvelles. La crise politique complique-t-elle davantage un marché immobilier qui repart timidement depuis quelques mois ? Europe 1 fait le point.
Crise de confiance
Les chiffres, officialisés ce jeudi par la Fédération des promoteurs immobiliers, montrent que la confiance des Français ne cesse de s'étioler sur les six premiers mois de l'année. La chute des constructions de logements neufs atteint 30% comparé à la même période en 2023. C'est une diminution d'un peu moins de 10% comparée au premier semestre 2024.
Les Français ne réservent pas, n'achètent pas, ce qui a des conséquences sur les finances publiques. En moyenne, un logement neuf génère tout de même 40.000 euros de recettes de TVA et de fiscalité locale. Du côté de l'ancien, on observe toutefois une légère reprise, avec une progression des ventes de 2,5%, soit 892.000 actes signés chez les notaires. Une conséquence directe de la baisse des prix – à savoir moins 5% en moyenne – et des taux d'intérêt (3,20% sur 20 ans en juillet).
Mais attention la remontada est déjà de retour : 3,25% en août, et avec un coût de l'argent de plus en plus élevé pour la France, les banques préviennent que l'emprunt pourrait passer à 3,40% d'ici quelques mois. Si vous voulez acheter, c'est donc maintenant !