Chelsea Clinton 1280 1:42
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Walid Berrissoul avec R.Da. , modifié à
À huit jours de l'élection présidentielle, la fille unique du couple Clinton égrène sur sa mère un discours rodé, chargé d'humaniser la candidate.
REPORTAGE

L’écart entre Hillary Clinton et Donald Trump serait en train de se réduire. D’après un dernier sondage, la candidate démocrate, qui a dû faire face ce week-end à une nouvelle polémique autour de ses mails privés, n’aurait plus que 4 points d’avance sur le républicain. Mais dans la dernière ligne droite, Hillary Clinton peut encore compter sur sa fille, Chelsea, qui mouille la chemise pour sa mère. À Battle Creek, dans le Michigan, Chelsea fait tout pour casser l'image froide et distante parfois associée à l'ancienne secrétaire d'Etat.

Une mère de famille comme les autres. Sur l’estrade, avec son t-shirt blanc et son jean délavé, la fille du couple Clinton s’affiche comme une mère de famille normale, jusqu’à faire oublier qu’elle a passé son adolescence à la Maison-Blanche, ce que ne manque pas de lui rappeler l’assistance. "Ça va vous faire quoi de rentrer chez vous", lui lance un sympathisant. "Mon Dieu, touchez du bois monsieur. Ça ne peut pas nous faire du mal", répond la jeune femme avant de préciser : "J’habite à New York avec mon mari et mes deux enfants, mais je le souhaite vraiment à mes deux parents."

Le potentiel d'une future candidate ? Chelsea Clinton ne dit jamais "Hillary", mais "maman", une manière d’humaniser encore un peu plus la candidate démocrate, même si le discours de fond, lui, est minutieusement travaillé. "Ce qui m’a le plus impressionné, c’est sa capacité à se concentrer sur chaque question, de retenir tous les prénoms des gens qui l’interrogeaient", relève Jim Haadsma, un candidat aux élections locales. "Très peu de temps après avoir accouché de son second garçon, au printemps dernier, elle s’est tout de suite remise à faire campagne pour sa mère. Elle a l’intelligence de ses deux parents et, surtout, la capacité d’être en phase avec son public", détaille-t-il au micro d’Europe 1, avant d’admettre qu’il pourrait bien s’agir d’une potentielle future candidate… à la présidence des Etats-Unis.