États-Unis : ces 19 pays concernés par la suspension des demandes d'immigration
Washington a suspendu les demandes d'immigration en provenance de 19 pays jugés à haut risque, quelques jours après la fusillade contre des membres de la garde nationale, près de la Maison Blanche, impliquant un ressortissant afghan. Concrètement, les demandes de "carte vertes" et de naturalisation sont interrompues pour ces pays.
L'administration Trump serre la vis. Près d'une semaine après les tirs sur deux membres de la garde nationale près de la Maison Blanche, impliquant un ressortissant afghan, Washington a décidé de suspendre les demandes d'immigration en provenance de 19 pays jugés à haut risque, a indiqué le ministère américain de la Sécurité intérieure.
En conséquence, les demandes de "cartes vertes" (cartes de résident permanent ndlr) des ressortissants des pays concernés et les demandes de naturalisation sont interrompues.
Une membre de la garde nationale tuée
Cette suspension s'applique aux personnes provenant de 12 pays dont les ressortissants n'avaient déjà plus le droit de se rendre aux États-Unis depuis juin, et aux ressortissants de sept autres pays frappés par des restrictions dans la délivrance de visas.
Cette liste contient certains des pays les plus pauvres et les plus instables au monde. Ainsi, la première catégorie comprend l'Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, le Congo, la Guinée équatoriale, l'Erythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Les sept autres pays concernés sont le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.
L'attaque près de la Maison-Blanche le 26 novembre avait coûté la vie à Sarah Beckstrom, membre de la garde nationale, et blessé gravement un autre soldat. Depuis, l'administration Trump a gelé toute décision sur l'octroi de l'asile aux États-Unis. L'auteur présumé, un ressortissant afghan, a lui plaidé non-coupable des chefs d'accusation, dont celui d'assassinat, depuis son lit d'hôpital.