«Je n'y crois pas du tout» : l'avis de Ghyslain Wattrelos, dont une partie de sa famille était à bord du MH370, sur la reprise des recherches
Plus de onze ans après la disparition du vol MH370, les recherches vont reprendre fin décembre. Une annonce que Ghyslain Wattrelos, qui a perdu sa famille dans la catastrophe, accueille positivement… tout en restant très prudent.
Le Boeing 777 de Malaysia Airlines, connu sous le nom de MH370, reliant Kuala Lumpur à Pékin, a disparu en 2014 avec 239 personnes à son bord, dont quatre Français : la femme de Ghyslain Wattrelos, deux de ses enfants et la petite amie de son fils. L’annonce de nouvelles recherches ravive chez lui l’espoir de réponses.
"Content qu’on en reparle", mais sans trop y croire
Ghyslain Wattrelos se dit soulagé que le dossier refasse surface : "Je suis content que l’on reparle de cette affaire qu’on a tendance à oublier. Il faut bien trouver ce qu’il s’est passé et qu’on nous dise un jour ce qu’il s’est passé."
Mais il reste très sceptique quant à la zone choisie dans l’océan Indien, privilégié par les autorités. "Je ne crois pas du tout dans ces recherches parce que ces recherches sont basées sur des données d’une société anglaise qui s’appelle Inmarsat. Et à chaque fois qu’un groupe travaille sur ces données, ils donnent une nouvelle zone de crash…"
Une société privée aux commandes des recherches
La mission sera confiée à Ocean Infinity, rémunérée uniquement en cas de résultats. Une approche qui laisse Ghyslain Wattrelos circonspect.
"Leur but ce n’est pas de trouver l’avion, s'ils le trouvent : tant mieux. Mais leur but, c’est de faire de la pub […] et de trouver des navires ou des trésors perdus dans la mer", juge-t-il au micro d'Europe 1. Ghyslain Wattrelos reste persuadé que le Boeing 777 a été abattu volontairement par des forces militaires, pour des raisons encore inconnues.