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Frexit : «La France doit quitter un système délétère», assure Nicolas Dupont Aignan

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min
Nicolas Dupont Aignan se dit favorable à quitter l'Union européenne, dans La Grande interview Europe 1-Cnews, ce mardi 2 décembre.
Nicolas Dupont Aignan se dit favorable à quitter l'Union européenne, dans La Grande interview Europe 1-Cnews, ce mardi 2 décembre. © Europe 1

Alors que les politiques européennes suscitent la défiance des oppositions, Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, estime que la France doit "quitter" un "système délétère, liberticide qui s'attaque aux individus". Invité de La Grande interview Europe 1-Cnews, il soutient qu'il s'agit "du grand débat des 10 prochaines années".

Faut-il engager un Frexit ? C'est en tout cas l'opinion de Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France. Celui qui est une nouvelle fois candidat à l'élection présidentielle de 2027 admet qu'il a pensé "qu'on pourrait changer de l'intérieur ce système", mais a depuis changé d'avis et souhaite un départ de la France des institutions européennes.

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Invité de La Grande interview Cnews-Europe ce mardi 2 décembre, il juge que l'UE a "changé radicalement depuis la crise Covid" : "Il est devenu liberticide, il ne s'attaque plus aux États mais aux individus, au point de changer les élections comme en Roumanie. Et pire, il nous entraîne vers la guerre", a-t-il déclaré.

Il l'assure, jusqu'en mai 2027, il fera "campagne à la présidentielle pour la sortie de l'Union européenne".

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Une nouvelle "Europe des nations"

Toutefois, Nicolas Dupont-Aignan confirme ne pas souhaiter un isolement de la France à l'échelle internationale, soutenant la thèse d'une nouvelle "Europe des nations".

"À la différence du Frexit pur, je pense que la France est suffisamment forte pour faire sortir d'autres pays, pour dynamiter la structure, pour reconstruire une Europe des nations libres, celle qui a marché, celle du général de Gaulle et de Konrad Adenauer. Chaque pays avait ses frontières, son budget, ses lois, on coopérait", a-t-il estimé au micro de Sonia Mabrouk.

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Le président de Debout la France se dit vivement opposé à la "technocratie" dirigée par Ursula von der Leyen et estime le sujet primordial lors des scrutins à venir. "Pour moi, c'est le grand débat des 10 prochaines années, c'est le sens de ma candidature. La classe politique française n'a toujours pas compris qu'on ne pourrait jamais résoudre nos problèmes migratoires, sécuritaires, économiques, énergétiques, si on ne reprend pas notre liberté", a-t-il conclu.