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Algérie : Christophe Gleizes condamné en appel à sept ans de prison

Europe1 .fr - Mis à jour le . 1 min
Algérie : Christophe Gleizes, journaliste indépendant français, condamné à sept ans de prison pour apologie du terrorisme
Algérie : Christophe Gleizes, journaliste indépendant français, condamné à sept ans de prison pour apologie du terrorisme © Handout / SO PRESS - RSF / AFP

Le journaliste français Christophe Gleizes est condamné en appel à sept ans de prison en Algérie pour "apologie du terrorisme". Le parquet avait requis plus tôt une peine de dix ans de prison à son encontre. Le reporter spécialisé dans le sport avait demandé "pardon" et exhorté le jury à la "clémence".

La peine de sept ans de prison à l'encontre de Christophe Gleizes en Algérie pour "apologie du terrorisme" a été confirmée en appel ce mercredi. Il s'agit de la peine qui avait été prononcée en première instance en juin dernier. "La cour confirme le jugement rendu en première instance", a déclaré le président de la juridiction à l'issue de ce nouveau procès. 

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Selon un journaliste de l'Agence France Presse présent dans la salle, l'annonce du verdict a suscité la consternation. Les proches du journaliste français, emprisonné depuis juin, se sont dits "effondrés" auprès de l'AFP après avoir assisté sur place au verdict.

Christophe Gleizes avait demandé de la "clémence"

La confirmation de la peine prononcée en première instance est intervenue quelques heures après les réquisitions prononcées par le parquet. Celui-ci réclamait une peine de dix ans de prison pour le journaliste sportif français.

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Le reporter, qui collabore pour les magazines SoFoot et Society, s'était défendu plus tôt dans la journée, demandant "pardon" et exhortant la cour d'appel de Tizi Ouzou à la "clémence". Christophe Gleizes avait également reconnu avoir fait "beaucoup d'erreurs journalistiques malgré (ses) bonnes intentions". Il avait concédé qu'il aurait dû demander un visa de journaliste et pas de touriste avant de partir en reportage.

Le journaliste sportif s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour réaliser un article sur le club de football de la Jeunesse sportive de Kabylie, dont le dirigeant, Ferhat Mehenni, serait un des responsables du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, classé comme mouvement terroriste par Alger.