«Ils veulent le serrer dans leurs bras» : les proches de Christophe Gleizes croient en sa libération
Plusieurs mois après son emprisonnement en Algérie, le journaliste sportif français Christophe Gleizes doit voir son jugement en appel rendu dans les prochaines heures. Un événement qui pourrait conduire à sa libération, réclamée par avocat et famille.
Alors que le jugement en appel de Christophe Gleizes, journaliste sportif emprisonné en Algérie, doit se tenir ce mercredi 3 décembre, son entourage croit en sa libération prochaine, mais souhaite rester prudent.
"Il y a des éléments dans le dossier qui permettent de considérer qu'un journaliste qui n'a fait que son métier ne doit pas se trouver derrière les barreaux", insiste son avocat, Emmanuel Daoud. Une confiance partagée par la famille de Christophe Gleizes, très discrète pour le moment et qui ne veut pas revivre la déception du premier procès.
Boualem Sansal également au soutien
"Ils veulent retrouver leur vie normale, ils veulent pouvoir parler à leur fils tous les jours, l'embrasser, le serrer dans leurs bras. Ils sont pleins d'espoir. Ils ont été tellement secoués par la décision de première instance qu'ils sont prudents et prudentes", ajoute-t-il.
L'avocat espère que les faits reprochés seront examinés plus sereinement que la fois précédente, puisque cette nouvelle audience se tiendra dans un contexte d'apaisement des relations franco-algériennes.
"Je suis quasiment persuadé qu'il sortira le 3. Ou alors, c'est qu'entre-temps, le régime algérien est redevenu fou. Parce qu'en me libérant, ils ont fait preuve, on peut dire, d'une certaine intelligence", témoigne, lui, Boualem Sansal, gracié il y a près de 15 jours. L'écrivain franco-algérien l'assure : si Christophe Gleizes n'est pas acquitté, il sera le premier à se mobiliser pour le journaliste français.