Disparition du vol MH370 : les recherches de l'épave vont reprendre fin décembre
La société britannique Ocean Infinity procédera à des fouilles dans l'océan Indien dans une zone "jugée comme présentant la plus forte probabilité de localisation de l'avion". Plus de 11 ans après le crash, le mystère est toujours entier sur les circonstances d'un des plus célèbres accidents aériens du siècle.
Un nouveau pas vers la vérité ? Ce mercredi 3 décembre, le ministère des Transports de la Malaisie a annoncé la reprise des recherches pour trouver l'épave du vol MH370 de la compagnie Malaysia Airlines, qui s'était abîmé en mer il y a plus de 11 ans.
"Les recherches en eaux profondes pour retrouver l'épave du vol MH370 de Malaysia Airlines reprendront le 30 décembre 2025", est-il indiqué dans le communiqué du ministère.
L'appareil introuvable après plusieurs recherches
Cet avion, un Boeing 777, transportait 239 personnes et a disparu des écrans radar le 8 mars 2014, alors qu'il devait relier Kuala Lumpur à Pékin. Malgré les recherches menées dans l'océan Indien, considérées comme l'une des plus importantes de l'histoire de l'aviation, l'appareil n'a jamais été retrouvé.
C'est la société britannique Ocean Infinity, qui avait tenté en vain de retrouver l'avion en 2018, qui mènera ces nouvelles recherches. Elle vise "une zone ciblée jugée comme présentant la plus forte probabilité de localisation de l'avion", a précisé le ministère. Avec son bateau "Armada 78-06", elle devait entreprendre des fouilles en avril. Elles avaient été interrompues en avril en raison des conditions météo.
L'Australie avait tenté de retrouver l'avion pendant trois ans, jusqu'en janvier 2017. Un débris long de deux mètres constituant une partie de l'aile du MH370, avait été retrouvé au large de La Réunion, dans l'océan Indien, le 29 juillet 2015. D'autres fragments ont été retrouvés près du Mozambique et de la Tanzanie.
L'affaire de la disparition du vol MH370 est devenue l'une des plus célèbres du 21e siècle, alimentant de nombreuses théories. Selon un rapport rendu public par la Malaisie, en 2018, des défaillances du contrôle aérien ont été dévoilées, tout comme une modification manuelle de la trajectoire de l'avion. Cela n'a toutefois abouti à aucune conclusion définitive.