La dengue fait une onzième victime en Nouvelle-Calédonie

L'épidémie de dengue a été freinée par le rafraîchissement mais ne s'est pas arrêtée pour autant.
L'épidémie de dengue a été freinée par le rafraîchissement mais ne s'est pas arrêtée pour autant. © YE AUNG THU / AFP
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avec AFP , modifié à
La dengue, qui frappe la Nouvelle-Calédonie depuis janvier, a fait sa 11ème victime. Une dizaine de cas nouveaux sont signalés chaque jour.

L'épidémie de dengue en cours depuis janvier en Nouvelle-Calédonie a fait une onzième victime alors que la maladie continue de circuler en dépit de la saison fraîche.

La 11ème victime est un homme de 54 ans. Un homme âgé de 54 ans est décédé mardi matin à l'hôpital où il se trouvait en réanimation depuis deux jours, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

En dépit du rafraîchissement des températures dans cet archipel du Pacifique sud, une dizaine de cas de cette maladie, transmise par le moustique Aedes Aegypti, sont signalés chaque jour.

L'épidémie freinée mais pas arrêtée. "Ce sont des cas biologiquement confirmés par notre réseau sentinelle, qui est représentatif mais partiel", a déclaré à la presse Jean-Paul Grangeon, directeur adjoint de la Dass, estimant le nombre réel de cas quatre à cinq fois supérieur.

"La saison fraîche a ralenti l'épidémie mais ne l'a pas arrêtée. C'est ce qui nous inquiète parce que c'est maintenant ou jamais qu'on peut la stopper", a-t-il ajouté, redoutant une reprise intense de la dengue avec l'été.

4.267 cas recensés depuis janvier. Trois des quatre sérotypes de la dengue sont actuellement présents en Nouvelle-Calédonie. Depuis janvier, 4.267 cas ont été recensés et 11 personnes, dont un bébé de six mois, sont décédées après avoir contracté la maladie, qui engendre principalement fièvre et douleurs articulaires.

Une étude est en cours pour tenter d'identifier les raisons de la virulence de cette épidémie, caractérisée par un taux élevé de patients hospitalisés de 13%.

Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie appelle à la vigilance. Le gouvernement local a réitéré ses appels à la vigilance pour lutter contre le développement de gîtes larvaires et pour se protéger contre les piqûres moustiques avec des répulsifs.