Violences de l'ultra-gauche contre la «Nuit du bien commun» : trois policiers légèrement blessés, une enquête ouverte
Trois policiers ont été légèrement blessés jeudi soir lors des heurts en marge de la "Nuit du bien commun" organisée dans l'emblématique salle de spectacle parisienne des Folies Bergères. Une enquête est en cours.
Ils étaient en nombre pour protéger l'événement. Lors des heurts provoqués jeudi soir par des membres de l'ultra-gauche afin de perturber la "Nuit du bien commun", trois policiers ont été légèrement blessés. Une enquête est en cours.
Sept interpellations pour rébellion
En parallèle de la soirée caritative, un rassemblement a également eu lieu à proximité des Folies Bergères, à l'appel de plusieurs organisations syndicales et collectifs opposés à cet événement. Selon la préfecture de police, vers 21 heures, "des incidents ont été signalés par le service de sécurité de la salle de spectacle" et trois personnes ont été remises aux forces de l'ordre "pour jets de boules nauséabondes à l'intérieur de la salle".
Un peu plus tard, une quarantaine de personnes, masquées et vêtues de noir "pour la plupart", se sont regroupées avant de tenter de dresser une barricade à l'aide de barrières et d'allumer des feux. Sept autres personnes ont alors été interpellées avant que le calme ne revienne à 23h30. Invité d'Europe 1, le commissaire-priseur de l'événement, évoque des "tir de mortiers" et des "bombes lacrymogènes".
Sept personnes ont été interpellées "pour dégradations, rébellion et participation en vue de commettre des délits" a fait savoir la préfecture de police.
Malgré tout, l'événement a réussi à lever près de 700.000 euros pour 12 associations.
