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Limoges : cambriolage chez un tireur sportif, ses coffres-forts contenants deux armes à feu et des munitions dérobés

William Molinié , Mathieu Priore - Mis à jour le . 1 min
Le village a été victime de douze cambriolages en l'espace de deux mois.
Le village a été victime de douze cambriolages en l'espace de deux mois. AFP / © Philipp von Ditfurth / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP

Plusieurs semaines après le piratage de la base de données de la fédération française de tir sportif, un cambriolage a eu lieu à Limoges chez un des adhérents. Deux coffres-forts contenants ses armes ont été dérobés.

Un mois après le piratage des données des membres de la fédération française de tir, nouvel effraction chez un pratiquant de tir. Ce jeudi soir, à Limoges, un individu encagoulé et ganté s'est introduit chez un tireur sportif. 

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L'homme, ancien garde du corps de personnalités, a révélé qu'une montre de luxe a été volée, tout comme une chevalière en or, ainsi que deux coffres-forts contenant deux armes à feu, un Glock de 9 mm et un Ruger, calibre 22 long rifle. Dans les coffres-forts se trouvaient aussi près de 500 cartouches de 5, 56 et 9 mm, ainsi que des cartouches 22 de long rifle. 

Une autre affaire de ce type enregistrée début novembre

Si le préjudice reste encore à évaluer, la victime avait été alertée par la fédération française de tir que les données des membres avaient été piratées et que les adresses et les identités de ces derniers s'étaient retrouvées en liberté. 

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Ces vols inquiètent Yoann Maras, délégué national pour le syndicat Alliance Police nationale : "Même s'il n'est pas encore établi à 100% qu'il y ait un lien entre le col des données et ces différents vols, il n'y a quand même pas de fumée sans feu. Si ça tombe entre de mauvaises mains, avec le nombre de règlements de compte sur fond de narcotrafic, il va y afoire d'autres faits de délinquance avec l'utilisation de ces armes". 

La Sous-direction de la Police judiciaire a été saisie de l'enquête. Début novembre, un faux policier s'était introduit au domicile d'un tireur sportif à Paris. Il avait alors forcé ce dernier à montrer ses armes et ses bijoux, avant de les prendre en photo et de repartir.