Washington ne va plus financer l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens

Washington a annoncé vendredi qu'elle ne financerait plus l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Washington a annoncé vendredi qu'elle ne financerait plus l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). © MAHMUD HAMS / AFP
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avec AFP , modifié à
La porte-parole du département d'État Heather Nauert a accusé l'agence de l'ONU  d'augmenter "sans fin et de manière exponentielle" le nombre de Palestiniens éligibles au statut de réfugiés. 

L'administration américaine a annoncé vendredi qu'elle ne financerait plus l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

"Les États-Unis ne vont plus promettre de financements supplémentaires pour cette opération irrémédiablement biaisée", a déclaré la porte-parole du département d'État Heather Nauert dans un communiqué, accusant l'agence d'augmenter "sans fin et de manière exponentielle" le nombre de Palestiniens éligibles au statut de réfugiés.

Une contribution qui avait déjà été drastiquement réduite. Cette contribution de 60 millions était déjà drastiquement en-deçà des versements passés des Etats-Unis, historiquement le principal pays donateur de l'UNRWA, qui avaient encore fourni 350 millions de dollars en 2017.

"Les Etats-Unis ne vont plus promettre de financements supplémentaires pour cette opération irrémédiablement biaisée", a insisté Heather Nauert, accusant l'agence d'augmenter "sans fin et de manière exponentielle" le nombre de Palestiniens éligibles au statut de réfugié. Selon la diplomatie américaine, "ce n'est simplement pas viable".

200 millions d'aide annulés la semaine dernière. La porte-parole a assuré que les autorités américaines étaient "conscientes et profondément préoccupées par l'impact" de cette situation "sur les Palestiniens innocents, notamment les élèves". Cette annonce intervient une semaine après la décision américaine d'annuler plus de 200 millions de dollars d'aide bilatérale aux Palestiniens.

L'Autorité palestinienne refuse tout contact avec Washington depuis l'annonce par Donald Trump fin 2017 de sa reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d'Israël