Déchéance de nationalité

Déchéance de nationalité
Le Premier ministre a annoncé mercredi que tous les Français condamnés pour terrorisme pourraient perdre certains de leurs droits civiques.
Manuel Valls a annoncé mercredi l'abandon de la référence aux binationaux dans la Constitution et "a priori" dans ses lois d'application.
Le président du groupe Les Républicains est resté prudent concernant les annonces de Manuel Valls.
Le gouvernement veut couper court à toute critique sur une inégalité entre les seuls tenants de la nationalité française et les binationaux.
A CONTRE-COURANT - Des militants de Charente-Maritime ont écrit une lettre à François Hollande pour réclamer la déchéance de leur nationalité.
Des propositions sur la déchéance de nationalité vont être formulées par le Premier ministre, mercredi à l'Assemblée nationale.
Le président serait prêt à modifier le projet de loi constitutionnel pour ne plus faire de différence entre les binationaux nés Français et les binationaux ayant acquis la nationalité française.
Wendy Bouchard reçoit Hugues Portelli, sénateur Les républicains du Val d'Oise, qui a signé hier une tribune dans Le Figaro avec une trentaine d'autre parlementaires pour annoncer qu'il allait voter contre la réforme constitutionnelle et contre la déchéance de nationalité.
Hugues Portelli est le sénateur LR du Val-d'Oise.
Plusieurs chefs de partis politiques vont être conviés à l'Elysée pour évoquer la question de la déchéance de nationalité.
Le texte passera à l'Assemblée nationale le 5 février avant un examen au Sénat début mars.
Censé donner sa position officielle sur la très controversée déchéance de nationalité lundi soir, le Parti socialiste a finalement préféré ne pas se prononcer.
Lundi en fin d’après-midi, le Parti socialiste doit se prononcer officiellement sur la déchéance de nationalité, alors que plusieurs élus s'opposent à cette mesure. Du côté des militants, beaucoup la soutiennent.
Le Premier ministre était l’invité d'"On est pas couché" samedi soir.
Le leader du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon a fustigé l'extension de la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français, vendredi, dans le "Club de la presse".
La coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale s'est prononcée contre l'extension de la déchéance de nationalité, vendredi au micro d'Europe 1.
OPPOSITION - Martine Aubry, la maire PS de Lille a déclaré jeudi que la déchéance de nationalité portait "atteinte à un élément majeur de la République, le droit du sol".
Il ne reste que cinq jours aux socialistes pour donner leur position officielle sur cette mesure, qui divise toujours profondément leurs élus.
Bernard Cazeneuve était l'invité dimanche matin du Grand Rendez-vous Europe 1- Le Monde - I-Télé.
Le Premier ministre a défendu le "serment" passé par le président de la République devant le Congrès trois jours après les nouvelles tueries.
Une partie de la France se déchire depuis quelques semaines sur l'éventualité de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux. Certains y voient comme une victoire du terrorisme qui nous ferait prendre des mesures, y compris contre nos propres valeurs.
POUR - Le président de l'UDI s'est prononcé en faveur de la déchéance de nationalité pour les condamnés pour terrorisme.
L'homme d'affaires a défendu la garde des Sceaux, dans Europe 1 midi vendredi.
Le député PS des Hauts-de-Seine a défendu la garde des Sceaux, alors que celle-ci est de nouveau attaqué après sa nouvelle sortie sur la déchéance de nationalité, vendredi matin dans le Grand direct de l'actu.
Malgré les réticences répétées de la ministre de la Justice sur la déchéance de la nationalité, l'Elysée ne prévoit pas de se séparer de Christiane Taubira.
Christiane Taubira a déclaré jeudi que "la déchéance de nationalité n'est pas souhaitable pour les Français binationaux".
Invité d'un débat jeudi matin sur la déchéance de nationalité avec l'élue Front de Gauche, Clémentine Autain, le député Les Républicains des Hauts-de-Seine veut "des actes pour améliorer la sécurité des Français".
CRITIQUE - L'élue Front de Gauche critique le débat sur l'extension de la déchéance de nationalité.
SA POSITION - Le député Les Républicains François Fillon a dénoncé une "réforme bancale" concernant la déchéance de nationalité.