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Budget, sécurité, agriculture... Ces grandes lignes sur lesquelles Michel Barnier ne veut rien lâcher

Mayalène Trémolet/Crédits photo : Telmo Pinto / NurPhoto / NurPhoto via AFP - Mis à jour le . 1 min

Interrogé par le journal Ouest-France, Michel Barnier concède qu’il utilisera "probablement" l’article 49.3 pour l’adoption du budget. Il s’engage à des "ajustements significatifs" du budget en faveur des collectivités. 

Michel Barnier se rend à Angers ce vendredi 15 novembre pour rencontrer les patrons des départements. Le Premier Ministre se sait attendu au tournant par les élus locaux, en plein examen chaotique du Budget. Il se livre également dans une interview fleuve à Ouest-France sur plusieurs thématiques majeures : la défense des agriculteurs, son refus du Mercosur, son soutien à Bruno Retailleau sur le volet sécuritaire, ou encore le passage en force du budget.

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Des "ajustements significatifs"

Le faux suspense est terminé : Michel Barnier concède qu’il utilisera "probablement" l’article 49.3 pour l’adoption du budget. Non sans souligner que le gouvernement a tout fait pour laisser les débats se tenir le plus longtemps possible. Dans un entretien complet, le locataire de Matignon, dont la parole est rare, s’épanche sur sa méthode, pour réinstaurer "du calme, du respect partout" et améliorer les conditions de vie des Français "sans baguette magique ni esbrouffe".

À commencer par les élus locaux révoltés : s’il ne compte pas revenir sur la taxe d’habitation, demandée par certains maires, Michel Barnier s’engage à des "ajustements significatifs" du budget en faveur des collectivités mais aussi à ne pas créer de nouveaux impôts locaux.

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La création d'une "task force"

Le chef du gouvernement veut aller plus loin pour "écouter les Français" annonce notamment, sur le plan industriel, la création d’une "task force" pour apporter des solutions aux entreprises défaillantes. Tandis que sur le volet agricole, Michel Barnier réaffirme son refus de ratifier l’accord avec le Mercosur, et s’engage à défendre les agriculteurs dans les négociations avec l’Union européenne.