Corse : deux villas en partie détruites par des attentats

Deux maisons ont été visées par des explosions dans la nuit de vendredi à samedi.
Deux maisons ont été visées par des explosions dans la nuit de vendredi à samedi. © Jeff PACHOUD / AFP
  • Copié
avec AFP
Une maison secondaire et une autre en construction ont été détruites par des attentats en Haute-Corse et en Corse-du-Sud, dans la nuit de vendredi à samedi. Des faits qui rappellent ceux qui se sont produits au début du mois de mars où six villas avaient été visées par des explosions. 

Deux villas ont été en partie détruites par des attentats en Corse-du-Sud et en Haute-Corse, dans la nuit de vendredi à samedi, à quelques jours de la visite d'Emmanuel Macron sur l'île de Beauté, a-t-on appris dimanche auprès des parquets d'Ajaccio et de Bastia.

Une maison secondaire et une autre en construction

À Sagone, en Corse-du-Sud, une maison secondaire située sur la route de Cargèse et appartenant à un continental a été "très largement soufflée", vendredi peu avant minuit, a indiqué le procureur de la République d'Ajaccio, Eric Bouillard. "Une partie du toit a été soufflée, la structure a été ébranlée et l'intérieur est bien détruit", a-t-il précisé. Un dispositif de mise à feu classique, composé d'une bouteille de gaz de 13 kilogrammes semble être à l'origine de l'explosion.

À Venzolasca, en Haute-Corse, c'est une maison en construction qui a été en partie détruite. "Une dalle à l'intérieur de la maison a été soufflée manifestement par l'utilisation d'un explosif", a indiqué la procureure de la République de Bastia, Caroline Tharot, en précisant que cette villa appartient à une personne originaire du continent qui habite déjà la commune de Venzolasca. Les faits se seraient produits dans la nuit de vendredi à samedi mais n'ont été découverts que samedi en fin de journée par le propriétaire qui se rendait sur son chantier.

Des enquêtes ont été ouvertes et confiées à la section de la recherche de la gendarmerie

Dans les deux cas, aucune inscription n'a été retrouvée sur les lieux. "On fait forcément un lien avec les faits qui se sont produits dans la nuit du 9 mars", a toutefois souligné le procureur de la République d'Ajaccio en ajoutant : "On travaille actuellement à déterminer des pistes". Des enquêtes ont été ouvertes et confiées à la section de la recherche de la gendarmerie. Dans la nuit du 9 au 10 mars, six résidences secondaires avaient été visées par des explosions provoquée à l'aide de bouteilles de gaz, sans faire aucun blessé mais provoquant de sérieux dégâts.

Le président de la République, Emmanuel Macron, est attendu le 4 avril dans l'île de Beauté pour son dernier déplacement dans le cadre du grand débat national.