Mort du petit Émile : les grands-parents et deux de leurs enfants entendus en qualité de parties civiles
Deux ans et demi après la disparition du petit Émile, au Haut-Vernet, les grands-parents maternels et deux de leurs enfants ont été entendus comme parties civiles. Une étape décisive pour une famille qui continue de chercher, méthodiquement, à éclairer les zones d’ombre du dossier.
Deux ans et demi après la disparition du petit Émile, au Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, les grands-parents maternels du jeune garçon ont été entendus en qualité de parties civiles, aux côtés de deux de leurs enfants.
Une rencontre attendue, presque nécessaire, après les secousses du printemps dernier : leur garde à vue, éprouvante, dont ils étaient ressortis sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux.
Pour maître Julien Pinelli, avocat de la grand-mère, ce rendez-vous représente "un moment extrêmement important". "Le magistrat en charge de ce dossier concentre tous les espoirs de ma cliente. C’est à travers son travail que nous espérons un jour connaître la vérité. Il était nécessaire pour ma cliente de pouvoir avoir cet entretien", confie-t-il.
La famille ne s’est jamais résignée à l’incompréhension
Car la famille ne s’est jamais résignée à l’incompréhension. Il y a un mois les grands-parents sont revenus au Haut-Vernet. Ils ont rédigé un dossier qu'ils remettront prochainement aux magistrats.
"Il nous paraissait plus utile d’attendre cette audition avant de le remettre au magistrat instructeur le résultat de nos travaux", a expliqué l’avocat. Une centaine de pages qui pourrait décider les magistrats instructeurs à ordonner des investigations supplémentaires.