Yvelines : un policier municipal tué

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avec Guillaume Biet et AFP , modifié à
Le chef de la police municipale de Saint-Arnoult-en-Yvelines a été égorgé dans son bureau.

Le chef de la police municipale de Saint-Arnoult-en-Yvelines, Cédric Josso, a été tué vendredi dans son bureau par un homme qui s'est ensuite rendu. Le drame s'est déroulé entre 12h30 et 13 heures dans les locaux de la police municipale. Selon les informations recueillies par Europe 1, le policier, âgé d'une trentaine d'années, a été égorgé par son agresseur.

Un crime passionnel

Les enquêteurs privilégient donc la piste du crime passionnel, l'auteur présumé des faits étant l'ex-compagnon de la femme du policier. Interrogé au micro d'Europe 1, le procureur de Versailles, Vincent Lesclous, a expliqué que le meurtrier avait envoyé un SMS à son ex-compagne assurant qu'il venait de tuer son concubin et en la menaçant du même sort. 

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Cette jeune femme a alors immédiatement prévenu la gendarmerie. En arrivant au poste de la police municipale, les militaires ont trouvé Cédric Josso déjà mort, égorgé à l'arme blanche dans son bureau et atteint à de nombreuses reprises au visage. La femme du policier a quant à elle été placée sous protection de la gendarmerie.

Le meurtrier présumé, âgé de 45 ans et père de deux enfants, s'est rendu peu après en s'accusant du meurtre. Placé en garde à vue, il doit subir un examen psychologique.

"D'autres affaires de violence"

"Il y avait déjà eu des différends entre les deux hommes avec une antériorité assez lourde pour des faits d'appels malveillants à l'encontre de l'actuelle concubine de Cédric Josso. L'homme a déjà été condamné dans d'autres affaires pour des violences", a précisé vendredi le procureur de Versailles au micro d'Europe 1.

Dans la petite commune de Saint-Arnoult, l’incompréhension dominait vendredi soir alors que la victime est décrite comme un homme discret apprécié de tous. Le poste de la police municipale de Saint-Arnoult ne compte que cinq agents, non-armés. Interrogé par Europe 1, Frédéric Foncel, secrétaire général du syndicat  des policiers municipaux SNPM, a regretté une nouvelle mort "d'un collègue qui aurait pu se défendre s'il avait été armé".