Publicité
Publicité

Coronavirus : 29.155 morts en France, 13 nouveaux décès dans les hôpitaux en 24 heures

Europe 1 avec AFP . 5 min
coronavirus 2000*1000
Dimanche, la France comptait 29.155 morts du coronavirus. © MAURO PIMENTEL / AFP

En ce dimanche de Fête des mères, le dernier bilan du coronavirus fait état de 29.155 morts en France et le reflux épidémique continue. Dans le monde, le Covid-19 a fait plus de 400.000 morts, avec une situation très inquiétante au Brésil. 

Le reflux épidémique continue en France. Dimanche, le président du Conseil scientifique s'est montré ainsi favorable à l'allègement du protocole sanitaire dans les écoles, alors que le dernier bilan du coronavirus sur le territoire fait état de 29.155 morts. Dans le monde, on compte désormais plus de 400.000 victimes du Covid-19. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Les informations principales à retenir : 

  • Le dernier bilan du Covid-19 en France fait état de 29.155 morts
  • Le président du Conseil scientifique se dit favorable à une accélération du déconfinement
  • Le coronavirus a fait plus de 400.000 morts à travers le monde 

29.155 morts en France, plus faible bilan quotidien à l'hôpital depuis la mi-mars

La France recense dimanche 13 nouveaux décès dans les hôpitaux en lien avec l'épidémie de Covid-19 sur les dernières 24h, soit le bilan quotidien le plus faible depuis le 14 mars, avant le confinement, selon le site internet du gouvernement dimanche. Le nombre total de décès s'élève désormais à 29.155 en France depuis le début de l'épidémie, dont 18.805 à l'hôpital.

Dimanche, 1.053 personnes sont toujours en réanimation, soit quatre de plus dans les dernières 24 heures. Et 37 personnes supplémentaires sont également hospitalisées, portant le nombre d'hospitalisations à 102.601. Au total, 70.842 personnes sont rentrées chez elles.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

L'amende pour un masque jeté dans la nature bientôt augmentée ? 

Jeter des déchets sur la voie publique, un masque ou encore un mégot pourra être sanctionné d'une amende de 135 euros, contre 68 euros actuellement, selon un projet de décret, a annoncé dimanche la secrétaire d'État à la Transition écologique Brune Poirson. L'amende pourrait même monter à 375 euros, voire 750 euros si la police établit un procès-verbal et le transmet au tribunal, selon le ministère.

Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la feuille de route pour l'économie circulaire lancée en 2018 et "trouve avec le Covid-19 un nouvel écho, avec la multiplication du nombre de nouveaux déchets abandonnés liés à la crise sanitaire" au lieu d'être jetés à la poubelle, souligne le ministère.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Delfraissy favorable à des règles moins strictes à l'école

Les règles sanitaires pour les enfants à l'école pourraient être allégées d'ici fin juin, estime dans le Journal du dimanche  Jean-François Delfraissy , le président du Conseil scientifique. Ce conseil d'experts chargé d'éclairer le gouvernement doit aussi se pencher, "courant juin", sur la question de la rentrée de septembre pour voir comment le lourd protocole actuel "pourrait être un peu simplifié, fluidifié, à la lumière des connaissances actuelles", ajoute son président.

"Même en continuant à respecter des règles un peu lourdes, on pourrait les simplifier en périscolaire d’ici la fin juin : pendant les repas, les récréations ou le sport", suggère Jean-François Delfraissy. Une position motivée notamment par la transmission du virus plus faible  que prévue par les enfants.

La suite après cette publicité

"On peut largement relâcher la pression" du confinement 

Appelant à aller plus loin que Jean-François Delfraissy, tout en ayant "un plan si le virus recircule largement en France", l'épidémiologiste Martin Blachier assure dimanche sur Europe 1 que l'"on peut largement relâcher la pression" du confinement . "Il faut lever les mesures trop contraignantes qui empêchent tout le monde de vivre", appuie l'épidémiologiste. Si "plein de choses peuvent rouvrir", Martin Blachier considère qu'il "doit y avoir une ligne rouge à ne pas dépasser" c'est-à-dire "tous les grands événements dans les lieux confinés". "C'est trop dangereux. Ça peut relancer de manière trop brutale l'épidémie", estime-t-il. 

Pas de Fête des mères dans certains Ehpad

Comme tous les ans, la Fête des mères est l'occasion pour les enfants de faire un geste à leur mère. Les plus petits ont d'ailleurs dû user de leur imagination, faute d'école pour les guider, afin de confectionner un petit cadeau. Mais la Fête des mères n'a pas pu être honorée partout : bien que les conditions de visites soient assouplies depuis vendredi au sein des Ehpad, certains établissements, ne pouvant assurer la bonne tenue du protocole sanitaire qui reste malgré tout strict, ont donc décidé d'y renoncer. Ce qui a notamment été le cas à Saint-Ouen, où s'est rendu Europe 1.

Situation dramatique au Brésil, plus de 400.000 morts dans le monde

Les jours passent et le Brésil s'enfonce un peu plus dans une situation dramatique. Le géant sud-américain est désormais le troisième pays au monde déplorant le plus de décès liés au nouveau coronavirus, en dépassant les 35.930 morts. Les spécialistes estiment toutefois que les chiffres officiels sont largement sous-estimés. Malgré ce contexte, le président brésilien Jair Bolsonaro a menacé de quitter l'Organisation mondiale de la santé. "Soit l'OMS travaille sans parti pris idéologique, soit nous la quittons aussi. Nous n'avons pas besoin de gens de l'extérieur pour donner leur sentiment sur la santé ici", a-t-il déclaré.

Au total, la pandémie a causé la mort de 400.581 morts (pour 6.949.890 cas déclarés), dont près de la moitié en Europe (183.428 décès). Avec 110.037 décès pour 1.928.094 cas confirmés, les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de morts, devant le Royaume-Uni avec 40.542 morts pour 286.194 cas, le Brésil avec 35.930 morts (672.846 cas), l'Italie avec 33.899 morts (234.998 cas), et la France avec 29.155 morts (190.974 cas).

Le nombre de cas diagnostiqués ne reflète toujours qu’une fraction du nombre réel de contaminations, certains pays ne testant que les cas les plus graves, d’autres utilisant les tests en priorité pour le traçage et nombre de pays pauvres ne disposant que de capacités de dépistage limitées.

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la newsletter société
Plus d'articles à découvrir