Covid : l'abandon de l’allongement des vacances plonge les enseignants dans l'incompréhension

"On ne sait même pas si ces hypothèses sont encore à l'étude, ni ce qui est préparé pour la rentrée", déplore le SNES.
"On ne sait même pas si ces hypothèses sont encore à l'étude, ni ce qui est préparé pour la rentrée", déplore le SNES. © Damien Meyer / AFP
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Virginie Riva, édité par Ugo Pascolo
Alors que les vacances de février ont débuté pour la zone A, l'hypothèse de prolonger ces congés d'hiver afin de limiter la propagation de l'épidémie de coronavirus semble avoir été abandonnée. "On ne sait même pas si ces hypothèses sont encore à l'étude, ni ce qui est préparé pour la rentrée", déplore le syndicat Snes.

Des vacances d'hiver à l'ombre du coronavirus. Ce samedi marque le début des vacances pour la Zone A. Des vacances sans départs au soleil, sans remontées mécaniques et avec un couvre-feu a 18 heures. Alors que 105 établissements scolaires sont fermés à travers le territoire, soit 934 classes sur 500.000, à cause du Covid-19, le retour des élèves sur les bancs de l'école devrait toutefois se faire normalement et à la date prévue. Car s'il a été un temps envisagé de rallonger ces congés d'hiver pour limiter la propagation de l'épidémie, l'option n'a finalement pas été retenue par le gouvernement. Ce qui plonge certains enseignants dans l'incompréhension. 

"On ne sait même pas si ces hypothèses sont encore à l'étude"

"On ne sait même pas si ces hypothèses sont encore à l'étude, ni ce qui est préparé pour la rentrée", déplore au micro d'Europe 1 Sophie Vénétitay, secrétaire adjointe du Syndicat national des enseignements de second degré (SNES), majoritaire dans le second degré. "On a l'impression d'être toujours dans ce flou qui caractérise l'Éducation nationale depuis le début de la crise. Peut-être que des annonces pourraient être encore une fois faites du jour au lendemain, donc ça ne facilite pas une certaine sérénité le jour du début des vacances pour certaines zones." 

Un renforcement du protocole sanitaire de la maternelle au lycée

Reste que la possibilité de rallonger les vacances de février a laissé sa place au renforcement du protocole sanitaire scolaire annoncé cette semaine. Pour rappel, en maternelle, un seul cas de Covid-19 suffit désormais à fermer la classe, contre trois précédemment. Quant aux écoles primaires, collèges et lycées : en cas de contamination due à un variant, toute la classe sera fermée. Auparavant, trois contaminations était nécessaire pour décréter la fermeture d'une classe.