Alors que plusieurs présentateurs de la chaîne font partie des grévistes, Laurence Ferrari, elle, a choisi de ne pas faire grève.
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G.P. , modifié à
Invitée de "C l'Hebdo" ce week-end, la journaliste s'est expliquée sur cette décision alors que la chaîne entame sa troisième semaine de conflit lundi.

Vendredi, les journalistes d'iTELE ont voté la reconduction du mouvement de grève jusqu'à ce lundi, à 83% des voix. La chaîne entre ainsi dans sa troisième semaine de conflit.

"Le droit d'informer et à être informé est inaliénable". Alors que plusieurs présentateurs phare de la chaîne font partie des grévistes, Laurence Ferrari, elle, a choisi de ne pas faire grève. Sur le plateau de C l'Hebdo sur France 5, ce week-end, la journaliste a expliqué cette décision. "J'estime que le droit d'information est un droit que je ne me vois pas entraver", a indiqué la présentatrice de Punchline, sur C8. "À titre personnel, j'estime que je ne peux pas faire grève et que le droit d'informer et à être informé est inaliénable", a-t-elle justifié.

"Je respecte complètement le droit de grève". La rédaction d'iTELE est en grève depuis le 17 octobre. Les salariés demandent une charte éthique pour garantir leur indépendance vis-à-vis de leur principal actionnaire, Vincent Bolloré, et davantage de moyens pour relancer la chaîne, lourdement déficitaire. Malgré son opposition à la grève, Laurence Ferrari se conforme au choix de ses collègues. "Je respecte complètement le droit de grève, je suis solidaire de mes confrères et jamais il ne me viendrait à l'idée d'outre-passer cela", a-t-elle souligné sur France 5.