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Reconnaissance de l'État de Palestine : «C'est un triste jour pour la France», dénonce Marion Maréchal

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Invitée de la Grande interview Europe 1/CNews ce lundi, Marion Maréchal a vertement critiqué la reconnaissance de l'État de Palestine qu'Emmanuel Macron officialisera dans la soirée à la tribune de l'ONU. Selon elle, il s'agit des "dernières manoeuvres d'un président aux abois".

À la tribune de l'ONU ce lundi à New-York, Emmanuel Macron reconnaîtra officiellement l'État de Palestine. Une décision que dénonce vigoureusement Marion Maréchal, eurodéputée et présidente du mouvement Identité Libertés. "C'est un triste jour pour la France", dénonce-t-elle au micro Europe 1/CNews de Romain Desarbres. Selon elle, il s'agit là des "dernières manoeuvres d'un président aux abois". 

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Le chef de l'État ne va donc pas conditionner la reconnaissance de la Palestine à la libération des otages, encore aux mains du Hamas dans les sous-sols de Gaza. "Il ne fait pas ça en mon nom", assure Marion Maréchal qui voit dans cette décision une manière de "récompenser les attaques monstrueuses, terroristes du 7-Octobre et donc de récompenser le Hamas" dont il aurait fallu organiser au préalable, dit-elle, le "désarmement". Cette reconnaissance intervient également sans que des élections libres puissent se tenir dans ce nouvel État palestinien. 

Emmanuel Macron "aura fait énormément de mal à la France"

Pour Marion Maréchal, Emmanuel Macron "a fait la démonstration qu'il n'avait aucune colonne vertébrale sur le plan géopolitique". Elle accuse le chef de l'État de vouloir "flatter une partie de l'électorat français qui est sensible à cette cause palestinienne" mais dont le drapeau, estime-t-elle, "n'est pas tellement lié à la cause palestinienne au sens strict" mais plutôt à "l'islamo-gauchisme, aux blocages dans les manifs, aux violences et à la haine de la France". Selon elle, reconnaître aujourd'hui l'État de Palestine revient à "instrumentaliser tout cela" en dépit des "extrêmes tensions extra-communautaires qui se révèlent à travers l'importation de ce conflit". 

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Accusant Emmanuel Macron de "jouer avec le feu", elle craint que cette reconnaissance n'accélère "le départ de nos compatriotes français de confession juive" qui "ne se sentent plus en sécurité sur le sol français". "Une fois de plus, c'est la démonstration qu'Emmanuel Macron n'aura pas seulement un bilan désastreux sur le plan économique, social et identitaire. C'est un homme qui aura fait énormément de mal à la France", conclut-elle.