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Reconnaissance de la Palestine : elle «ne peut intervenir avant la libération des otages et la reddition du Hamas», insiste Yonathan Arfi

Ugo Pascolo . 1 min

Le président du Crif insiste dans "Europe 1 Info" : la reconnaissance de la Palestine doit se faire après la libération des otages et la reddition du Hamas. Si ces deux conditions ne sont pas respectées, Yonathan Arfi avance que cela reviendrait à donner une "forme de récompense" aux terroristes.

Une tentative de réconfort qui est loin de faire mouche. Alors qu'Emmanuel Macron a promis d'annoncer la reconnaissance par la France de l'État de Palestine lors d'une conférence à New-York le 22 septembre, le chef de l'État a reçu les représentants de la communauté juive. Une rencontre pour désamorcer la tension et réaffirmer l'engagement de l'Élysée contre l'antisémitisme. Mais force est de constater que le président a échoué dans son entreprise. 

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"Une forme de récompense pour le Hamas"

"J'ai été reçu avec quelques dirigeants d'institutions libres et nous avons exprimé l'inquiétude et la colère qui traversent aujourd'hui la communauté par rapport à la situation de l'antisémitisme en France, mais aussi par rapport à la perspective de cette reconnaissance qui, pour nous, ne peut pas intervenir avant la libération des otages, avant la reddition du Hamas", explique dans Europe 1 Info, Yonathan Arfi.

"Pour nous, c'est une question d'ordre moral, tout simplement par rapport aux victimes du 7-Octobre, dont je le rappelle [on dénombre] 50 victimes françaises."

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Et le président du Crif d'enfoncer le clou : "Cette reconnaissance doit être conditionnée de manière ferme et stricte à la libération des otages et à la reddition du Hamas. Sans cela, effectivement, nous aurons joué le jeu du Hamas, quelles que soient les intentions de notre diplomatie. C'est inacceptable parce que ce serait desservir évidemment la paix, et puis, au fond, c'est accorder une forme de récompense au Hamas après le 7-Octobre. Même si ce n'est évidemment pas les intentions, ce sera brandi comme ça par une organisation terroriste."