Crise budgétaire, taxe Zucman... «Il faut sortir du socialisme mental», appelle Marion Maréchal
L'eurodéputée Marion Marechal était l'invitée de La Grande interview Europe 1-CNews ce lundi matin. Au micro de Romain Desarbres, elle est revenue sur la proposition de la taxe Zucman, une taxe qui vise à taxer 2% du patrimoine des 1.800 foyers les plus riches de France. "La taxe Zucman est un symptôme du socialisme mental dans lequel on évolue", dénonce-t-elle.
Faut-il taxer plus les riches ? Alors que la France traverse une période d'instabilité politique et budgétaire, la question du budget 2026 tournera rapidement autour de la question d'imposer plus les foyers les plus riches. Parmi les propositions : la taxe Zucman (du nom de l'économiste Gabriel Zucman qui la propose), largement plébiscitée à gauche. Une taxe qui vise notamment à imposer à hauteur de 2% le patrimoine des aisés. Environ 1.800 foyers sont concernés en France.
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Mais nombreux sont ceux à s'opposer à ce nouvel impôt, notamment à droite, à l'instar de l'eurodéputée et présidente du mouvement Identité libertés, Marion Maréchal. "Cette taxe Zucman est pour moi l'un des symptômes du socialisme mental dans lequel on évolue", dénonce-t-elle sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews.
Un faux débat, loin des réalités ?
"En France, nous vivons dans un pays qui est plus socialiste que l'Espagne, qui, elle-même, est gouvernée par des socialistes", s'alarme-t-elle face à Romain Desarbres. "J'ai trois chiffres qui sont édifiants. En France, nous 45% de prélèvements obligatoires du PIB contre 37% en Espagne, 57% de dépenses publiques en France contre 45% en Espagne, et on travaille deux années de plus en Espagne pour partir à la retraite. Donc, il n'y a qu'un seul mot qu'on ne doit plus entendre dans le débat public, c'est : augmentation des impôts", assure Marion Maréchal.
L'eurodéputée pointe du doigt la dépense publique élevée, qui doit être indispensablement réduite. "Le seul sujet que nous avons aujourd'hui, c´est la réduction de la dépense publique", insiste-t-elle, estimant que la taxe Zucman n'est en réalité que "l'extrême gauche qui veut un bouc émissaire et le bouc-émissaire c'est les soi-disant riches comme si aujourd'hui taxer les 1800 personnes concernées potentiellement par cette taxe allait régler le problème des 300 milliards d'euros que nous levons chaque année sur les marchés financiers", conclut-elle.