INFO EUROPE 1 – Omar Alsoumi, porte-parole du collectif Urgence Palestine, placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour apologie du terrorisme
Selon les informations d'Europe 1, Omar Alsoumi a été interpellé chez lui, ce mercredi matin, puis placé en garde à vue au commissariat de Meaux. Le porte-parole du collectif Urgence Palestine, comité visé par une procédure de dissolution au printemps dernier, fait l'objet d'une enquête pour "apologie du terrorisme". Plusieurs associations de lutte contre le racisme avait saisi la justice en novembre 2024 après des propos tenus par le mis en cause appelant à l'Intifada lors de manifestations pro-palestiniennes.
Une arrestation au petit matin à son domicile familial. Selon les informations d'Europe 1, le porte-parole du collectif Urgence Palestine, Omar Alsoumi, a été perquisitionné puis placé en garde à vue au commissariat de Meaux, ce mercredi matin. Cet ancien membre du Mouvement de la jeunesse palestinienne, affilié au Front populaire de Libération de la Palestine (FPLP) selon la DGSI, fait l'objet d'une enquête pour apologie du terrorisme.
Gel de ses avoirs
Selon une source proche du dossier, Omar Alsoumi est visé par plusieurs plaintes déposées par des associations antiracistes, à l'instar de Lutte pour l'Égaliste dans l'Antiracisme (LÉA) et Jeunesse Française Juive (JFJ) qui lui reprochent d'avoir lancé "des appels à l'Intifada" lors de manifestations pro-palestiniennes en 2024 dans les rues de Paris.
Le mis en cause avait notamment déclaré : "Ils pensaient avoir écrasé notre résistance, mais jusqu'à aujourd'hui, à Gaza, les hommes de la résistance, les enfants de cette terre affrontent l'armée coloniale génocidaire et continuent de faire tomber, avec leurs armes, les chars de l'armée coloniale".
Ces associations estiment que ces appels "attisent la haine et la violence" à l'encontre des citoyens juifs et de façon plus générale contre les intérêts de la nation et de la sécurité publique. L'arrestation d'Omar Alsoumi s'inscrit dans un contexte de tensions accrues autour des manifestations pro-Palestine, durant lesquelles, des discours jugés radicaux et antisémites sont portés. Au printemps dernier, ce Palestinien, exilé en France, avait fait l'objet d'un gel de ses avoirs.
