Le port du masque est désormais obligatoire à l'intérieur des Galeries Lafayette. 1:45
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Carole Ferry, édité par Ariel Guez
Après plusieurs semaines de fermeture pour cause de confinement, les Galeries Lafayette ont enfin rouvert dans la capitale. Mais pour éviter tout risque sanitaire, le port du masque y est obligatoire et l'établissement a dû s'adapter, explique au micro d'Europe 1 Alexandre Liot, directeur général du grand magasin du boulevard Haussmann.
REPORTAGE

Ça y est ! Depuis 11 heures du matin samedi, les Galeries Lafayette ont rouvert, après presque trois mois de fermeture pour cause de confinement lié au coronavirus. Depuis leur ouverture à Paris, il y a 125 ans, jamais ces grands magasins n'avaient été fermées aussi longtemps. Forcément, le magasin attendait du monde.  Et certains clients sont arrivés très tôt devant l'entrée au niveau du boulevard Haussmann, dès 8h30, deux heures et demie avant l'ouverture des portes.

"Ça m'a manqué tous ces mois sans magasins"

"On vient faire du shopping parce que grâce au confinement, on a économisé et on a envie de se faire plaisir. Le shopping ça permet de décompresser, de se changer les idées", expliquent deux jeunes amies qui ont décidé d'arriver (très) en avance. 

Mais venir faire les magasins n'est pas qu'une question d'âge. En témoigne la présence de Gisèle, 73 ans, qui tenait aussi à être là. "J'attendais ça avec impatience, ça m'a manqué tous ces mois sans magasins", raconte-t-elle au micro d'Europe 1. Et malgré la crainte d'un regain de l'épidémie, elle n'a pas hésité à sortir de chez elle. "Je prends mes précautions bien sûr, mais je continue à vivre". 

Une importante adaptation du magasin

À l'intérieur des Galeries, le port du masque est obligatoire. Pour accueillir des clients, tout l'établissement s'est adapté, explique Alexandre Liot, directeur général du grand magasin du boulevard Haussmann. "Le gros changement, par rapport à d'habitude, c'est qu'on a des portes d'entrée et des protes de sortie, pour que les flux ne se croisent pas", indique-t-il au micro d'Europe 1.

"Ensuite, il y a un marquage au sol pour s'assurer que la distanciation sociale soit bien respectée dans les endroits où ça pourrait être un peu litigieux", continue-t-il. Concernant les vêtements, il est possible de les essayer "mais si le client ne souhaite pas le prendre, le produit est mis de côté pendant 24 heures", rassure Alexandre Liot.

À la réouverture ce samedi, les retrouvailles avec ce lieu emblématique de la capitale ont été longuement applaudies par les clients et le personnel. Elles le seront encore lorsque les Galeries retrouveront l'intégralité de ses clients, et notamment les étrangers qui représentent 50 % du chiffre d'affaires de l'institution.