
Le républicain Donald Trump va-t-il réussir à se faire réélire, comme Barack Obama en 2012 ? Candidat à l'élection présidentielle pour sa propre succession avec son vice-président et désormais colistier Mike Pence, le magnat américain de l’immobilier, né en 1946, veut à nouveau déjouer les pronostics en novembre, comme en 2016 face à son opposante démocrate, Hillary Clinton.
Un "ticket" Biden-Harris
Mais les démocrates ont eux aussi leur champion : l’ancien vice-président de Barack Obama de 2009 à 2017, Joe Biden , qui compte bien contraindre son vis-à-vis à ne faire qu’un seul et unique mandat. Le dernier président à n’avoir été locataire de la Maison-Blanche que quatre ans était d’ailleurs un républicain : George Bush Senior, qui a occupé le bureau ovale de 1989 à 1993.
Après sa victoire à la primaire démocrate - système de désignation du candidat au travers d'un vote de "délégués" -, le septuagénaire a choisi comme colistière la sénatrice noire Kamala Harris, qui fut son adversaire lors de la primaire, comme Bernie Sanders et Elizabeth Warren. Une décision qui ne passe pas inaperçue : en cas de victoire du "ticket" Biden-Harris, cette dernière deviendrait la première femme à devenir vice-présidente.
L'enjeu des "swing states" le 3 novembre
"L’Election Day", scrutin lors duquel les Américains votent également pour désigner une partie de leurs sénateurs, leurs représentants et leurs gouverneurs, devrait normalement se tenir le mardi 3 novembre 2020. Ce jour-là, chaque candidat va tenter de rassembler au moins 270 grands électeurs, palier suffisant du collège électoral pour être élu président et entrer en fonction à Washington au mois de janvier. Il faut pour cela faire basculer les "swing states", des États oscillant entre vote républicain et démocrate au gré des élections.